Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de SARAH MARKUS
  • : Vladimir Poutine est un homme d'envergure, grand visionnaire pour son pays et le seul chef d'état au monde à ne pas trembler devant les Etats-Unis.
  • Contact

Texte Libre

Il y a  

  personne(s) sur ce blog

Recherche

Archives

23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 00:50

Nous avons décidé de consacrer une section à l'Ingérence des USA dans la politique de nombreux pays. Nous commençons bien sûr par l'Ukraine dont il s'avèrera dans un futur très proche que le soit disant démocratique Ioushchenko ne l'est pas autant qu'il le paraît. Il se murmure même dans les coulisses que sa "défiguration" ferait partie d'une mise en scène dans le seul but d'assurer sa montée au pouvoir... les voies du dit pouvoir sont parfois impénétrables mais la Vérité finit toujours pas se savoir... donc attendons et voyons venir.

 

 

Subversion


LA RUE CONTRE LE PEUPLE

28 mai 2005

 

 

Pour changer le régime en Ukraine, la CIA a commandé des sondages sortie des urnes qu’elle a présentés comme certains avant même le dépouillement. Elle a dépêché un millier d’observateurs, recrutés par l’entremise d’associations d’Europe centrale, pour crier à la falsification du scrutin. Enfin, elle a salarié des milliers de cadres de l’opposition et les a formés aux manifestations de rue. La révolution la plus riche du monde a été conçue comme un spectacle pour télévisions occidentales.

Dès avant le premier tour de l’élection présidentielle en Ukraine, nous avions alerté nos lecteurs sur le déploiement d’agents des États-Unis chargés de peser sur le scrutin [1]. L’opération est dirigée pour la CIA par le colonel Robert Helvey qui a déjà supervisé les révolutions en Yougoslavie et en Géorgie. Elle est officiellement financée à hauteur de 13 millions de dollars pour sa partie publique.

 

Pour compléter l’information de nos lecteurs, nous avons reconstitué une chronologie des évènements à partir des dépêches de l’agence Interfax et nous l’avons accompagnée d’informations sur les protagonistes.

Les trois jours qui firent basculer l’Ukraine

Le dimanche 21 novembre 2004, aux environ de 15 h, le quartier général du candidat Yushchenko informe les agences de presse que plus de 2 500 observateurs étrangers ont été empêchés d’entrer dans les bureaux de vote. Immédiatement, quelques centaines de jeunes supporters se rassemblent devant le siège de la Commission électorale pour dénoncer « le trucage des élections ».

 

À la clôture du scrutin, à 20 h, Richard G. Lugar, président de la Commission des affaires étrangères du Sénat états-unien et envoyé spécial du président George W. Bush, déclare à la presse que les élections doivent être invalidées. Au même moment, l’institut Socis publie un sondage sorti des urnes donnant Yushchenko vainqueur à 49,4 % devant Yanukovych avec 45,9 %. De son côté, le Centre Razumkov de l’Institut international de sociologie crédite Yushchenko de 58 % contre 39 % pour Yanukovych. Sans attendre le dépouillement, 3 000 partisans de Viktor Yushchenko descendent lors dans le centre de Kiev pour crier leur victoire. Leur nombre atteint plusieurs dizaines de milliers dans la soirée.

 

Vers minuit, les manifestants se dispersent. À 1 h du matin, la Commission électorale annonçe qu’un quart des bureaux de vote ont terminé le dépouillement et proclame les premiers résultats. Mais, contredisant les sondages, c’est Yanukovych qui arrive en tête avec 51,13 % contre 45,48 % pour son adversaire. Immédiatement, Viktor Yushchenko, dénonçant un trucage, se rend au siège de la Commission pour exiger un nouveau décompte dans ces premiers bureaux.

 

Le matin du lundi 22, la foule se retrouve sur la place de l’Indépendance où Yushchenko avait fait dresser une grande scène. Lui-même arrive vers 11 h. La Commission électorale devait publier le point du dépouillement à midi. Mais à 11 h 55, prenant la parole devant ses militants, Yushchenko dénonce à l’avance des résultats truqués et appele à la résistance non-violente contre la dictature.

 

À midi, la Commission a reçu plus de 98 % des résultats. L’écart s’est resserré entre les deux candidats, mais Yanukovych reste en tête avec 49,57 % des voix contre 46,57 % pour son adversaire.

 

Vers 15 h, l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) déclare que l’Ukraine a failli aux standards internationaux des élections démocratiques. À 16 h, le sénateur Lugar diffuse un communiqué accusant les autorités d’avoir falsifié le résultat.

 

Pendant ce temps, le Conseil municipal de Kiev dénonce le résultat et proclame Yushchenko président d’Ukraine. Puis, il vote une motion de défiance à l’encontre de la Commission électorale et appelle le Parlement à reconnaître le nouveau président.

 

À 17 h 40, le secrétaire à la défense, Rudkovski, rappelle les militaires dans les casernes. À 19 h 40, le bureau du Procureur général diffuse un communiqué indiquant qu’il se tient prêt à réprimer toute violation de l’ordre constitutionnel, mais quelques minutes plus tard, Lytvyn, le président du Parlement, assure qu’il n’était pas question de proclamer l’état d’urgence.

 

À 20 h 15, le président russe, Vladimir V. Poutine, est le premier chef d’État étranger à reconnaître un vainqueur. Il adresse un message de félicitations à M. Yanukovych.

 

Le mardi 23, Lyvtyn se pose en médiateur. Il invite les deux candidats et les membres de la Commission électorale à une rencontre au Parlement. On parle de 100 000 manifestants à Kiev.

 

À midi et demie, Freedom House appelle les gouvernements étrangers et les organisations intergouvernementales à condamner la fraude. Quelques minutes plus tard, l’Union européenne demande une révision des résultats. À 13 h 30, le National Democratic Institute déclare ne pas reconnaître de légitimité au scrutin.

 

À 14 h 55, le ministre de l’Intérieur dément la rumeur selon laquelle les troupes spéciales russes seraient entrées en Ukraine.

 

À 16 h 00 le président du Bélarus est le second chef d’État étranger à féliciter M. Yanukovych pour son élection.

 

La foule se meut vers le Parlement. Bien que la session soit close, une centaine de parlementaires déclarent Yushchenko élu et lui font prêter serment. Le nouveau « président » prononce alors un brève allocution au cours de laquelle il accuse le président sortant Leonid Kuchma de conduire le pays à la guerre civile.

 

À 20 h, la Pologne est le premier État étranger à dénoncer le résultat officiel. Le « président » Yushchenko annonce la création d’un Conseil de coordination pour protéger la Constitution et faire office de gouvernement provisoire.

 

Le mercredi 24, la foule est toujours aussi dense place de l’Indépendance. À 12 h 30, le ministre des affaires étrangères du Canada invite les autorités ukrainiennes à recompter les résultats. À 13 h, la Commission électorale proclame le résultat complet et définitif : Yanukovych élu avec 49,53 % des voix, Yushchenko battu avec 46,66 %. Viktor Yanukovych se déclare prêt à assumer les fonctions que le peuple vient de lui confier.

 

À 16 h 00 le « président » Yushchenko appelle la police et l’armée à fraterniser avec les manifestants. À 20 h 30, le secrétaire d’État Colin Powell annonce que les États-Unis ne reconnaissent pas le résultat de cette élection.

Décryptage

Durant la campagne électorale, Viktor Yanukovych a abusé de sa position de Premier ministre en exercice pour utiliser des médias privés et publics comme soutiens de sa campagne. Dans la même période, Viktor Yushchenko a salarié et formé des milliers d’activistes grâce à des fonds provenant des États-Unis.

 

Contrevenant aux règles de l’OSCE, le Code électoral ukrainien ne reconnaît comme observateurs internationaux que des délégations officielles, pas des ONG. Selon l’état-major de M. Yushchenko, 2 500 observateurs auraient été refoulés des bureaux de vote. Il semble qu’il s’agisse en fait de 1 000 observateurs de l’European Network of Election Monitoring Organizations (ENEMO).


Les scrutateurs désignés par les candidats et les observateurs internationaux de l’Assemblée parlementaire de l’OSCE, de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, du Conseil de l’Europe, du Parlement européen et de l’OSCE ont pu régulièrement surveiller le scrutin.


L’ENEMO est un collectif d’associations d’Europe centrale. Chacune d’entre elles est financé par le National Democratic Institute de Madeleine Albright, le secrétariat commun du collectif est financé par l’Open Society Institute de George Soros et animé par des diplomates britanniques. Le collectif comprend l’association ukrainienne Committee on Voters of Ukraine (CVU), éditeur du journal Tochka Zory. Le déplacement des 1 000 observateurs a été conjointement financé par la Freedom House de James Woolsey, le National Democratic Institute de Madeleine Albright et l’International Republican Institute de John McCain. Rappelons que ces deux organismes sont des appendices de la National Endowment for Democracy, vitrine publique de la CIA [2]

 

Les sondages sortis des urnes, publiés par l’Insitut Socis et le Centre Razumkov, ont été financés par les États-Unis. Le même procédé avait été utilisé lors du référendum révocatoire au Venezuela où un sondage sorti des urnes avait été réalisé par Penn Shoen & Berland Associates pour le compte de l’association d’opposition Sumate avec un financement des États-Unis. Le sondage donnait l’opposition gagnante à 59 %, alors que la Commission électorale annonçait qu’elle perdait avec 41 %. Sur la foi de ce sondage, une foule s’était massée dans le centre de Caracas pour chasser le président Chavez. En définitive, les observateurs internationaux agrées, dont le Centre Carter et le Réseau Voltaire, avaient confirmé les résultats officiels [3]

 

Plus de 10 000 cadres de l’association de jeunes Pora et du Committee on Voters of Ukraine perçoivent un salaire à hauteur moyenne de 3 000 dollars par mois, ce qui représente en Ukraine un revenu plus que confortable. Ces émoluements sont financés par les États-Unis, via l’USAID et la NED. Le fait d’engager des milliers de figurants pour jouer une manifestation devant la presse a été expérimenté pour la première fois par le MI6 britannique et la CIA lors de l’Opération Ajax : en 1952, ils recrutèrent 6 000 figurants pour marcher sur le palais royal et renverser Mossadegh [4].


Des milliers de tentes et de couvertures ont été mises à disposition des manifestants pour camper place de l’Indépendance où des repas gratuits sont servis. L’ensemble de la logistique a été préparée par l’USAID.

 

La déclaration de l’OSCE selon laquelle l’Ukraine a failli aux standards internationaux d’une élection démocratique porte en fait essentiellement sur le déséquilibre de la campagne électorale et non sur le scrutin lui-même qui, bien qu’entâché de nombreux incidents, ne semble pas irrégulier pour autant.

 

Les diverses déclarations du sénateur Richard G. Lugar demandant l’annulation des élections ne sont accompagnées d’aucune description précise des fraudes alléguées.

 

Le président polonais, Kwasniewski, après avoir dénoncé le résultat officiel, a proposé sa médiation entre les deux candidats. Simultanément, il a mis à disposition de son prédécesseur, Lech Walesa, des moyens publics pour se rendre à Kiev, où celui-ci participe aux meetings de M. Yushchenko place de l’Indépendance.

 

Cette « révolution », la plus riche du monde, a été conçue pour le public états-unien. Le site internet du candidat Yushchenko est entièrement traduit en anglais. Les manifestations de rue sont mises en scène pour les télévisions occidentales avec un savoir-faire qui ne s’est pas démenti depuis le renversement des Ceaucescu et le charnier de Timisoara.

 

[1 « Washington et Mocou se livrent bataille en Ukraine » par Emilia Nazarenko et la rédaction, Voltaire, 1er novembre 2004.

 

[2] « NED : La nébuleuse de l’ingérence démocratique » par Thierry Meyssan, Voltaire, 22 janvier 2004.

 

[3] « Les sondages ou les urnes ? » Voltaire, 23 août 2004.

 

[4] « BP Amoco, coalition pétrolière anglo-saxonne » par Arthur Lepic, Voltaire, 10 juin 2004.

Sources : http://www.reseauvoltaire.net/article15658.html

 

Posté par Adriana Evangelizt

Partager cet article
Repost0
23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 00:49

 Poutine met les choses en place doucement mais sûrement. A lui, personne ne lui souffle ce qu'il doit faire. Il y voit clair sur bon nombre de sujet d'actualités. En pondant le Patriot Act Russe, on notera le pied de nez aux Etats-Unis... ce qui signifie, grosso-modo, ce que vous faites, on est tout aussi capable de le faire. Et pourquoi pas frapper des cibles terroristes aussi à l'étranger comme l'équipe Bush ? Nul doute qu'il est bien préparé pour l'attaque imminente de l'Iran et que les terroristes à frapper à l 'étranger ne vont pas manquer. Il pense à tout.

 

 

 

Le Patriot Act russe, une loi antiterroriste, entre en vigueur

7 mars 2006

 

 

 

Le président Vladimir Poutine a promulgué hier la loi antiterroriste (l’équivalent russe du Patriot Act américain mis en place après les attentats du 11 septembre 2001), décidée à la suite de la tragédie de Beslan et qui autorise à abattre un avion de ligne détourné. Cette loi, qui permet aussi de frapper des cibles terroristes à l’étranger, avait été adoptée le 26 février par la Douma (chambre basse du Parlement) avant d’être entérinée par le Conseil de la Fédération (chambre haute) le 1er mars. En application de cette loi, les forces de l’ordre pourront « pénétrer librement » chez des particuliers ou ordonner l’évacuation d’habitants dans des zones où « des opérations antiterroristes » sont effectuées.

 

Sources : LORIENT LE JOUR

 

Posté par Adriana Evangelizt

Partager cet article
Repost0
23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 00:45

Et pour ceux qui douteraient encore de la relation Poutine-Chirac contre ce qui se prépare, voilà un article qui en dit long. Poutine fait passer le message à ceux qui voudraient s'y risquer, il possède des missiles capables de changer les trajectoires de vol de ceux qu'on pourrait lui envoyer. Et d'assurer qu'il en a montré le fonctionnement à Jacques Chirac... et pourquoi lui a-t-il montré d'après vous ?

 

Poutine: Moscou possède des missiles capables de percer les systèmes de défense anti-missiles

 

 

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé mardi que la Russie possédait des missiles capables de pénétrer tout système de défense antimissiles, ont rapporté les agences de presse ITAR-Tass et RIA-Novosti.

 

"La Russie a testé l'an dernier des systèmes de missiles que personne au monde n'a et n'aura pendant un long moment", a déclaré M. Poutine, lors de sa grande conférence de presse annuelle.

 

"Ces systèmes de missiles ne représentent pas une réponse à un système de défense antimissiles, mais ils "sont dotés d'un dispositif pour s'en protéger, a-t-il ajouté. "Ils sont hypersoniques et capables de changer de trajectoire de vol", selon les propos rapportés par les deux agences.

 

Vladimir Poutine a déclaré qu'il avait montré les principes de fonctionnement des systèmes de missiles au président Jacques Chirac au cours d'une visite dans une installation militaire. "Il sait de quoi je parle", a déclaré M. Poutine, cité par l'agence RIA-Novosti

 

Sources : LE NOUVEL OBSERVATEUR

 

Posté par Adriana Evangelizt

Partager cet article
Repost0
23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 00:40

Poutine nous fait beaucoup sourire. L'homme a de l'humour et il ne se gêne pas pour balancer ses quatre vérités à qui de droit... nos chefs d'Etat pourraient prendre exemple... surtout lorsqu'il traite les représentants du G8 de "gros chats gras"... ça vaut son pesant d'or !

 

 

 

 

Vladimir Poutine : les critiques sur la participation russe

 

au G8 sont archaïques

 

 

Par Vladimir Simonov, commentateur politique de RIA Novosti.


Ria Novosti - 31 janvier 2006 - Les occidentaux qui critiquent la participation russe au G8, où la Russie assurera la présidence en 2006, pourraient souffrir d'un certain complexe d'infériorité.

 

Les autorités russes n'attachent pas beaucoup d'importance à leurs attaques. Ces personnes sont passéistes, elles reproduisent mécaniquement les thèses de la propagande antisoviétique typiques de la "guerre froide", a indiqué le président russe au cours d'une conférence de presse qui avait réuni des centaines de journalistes russes et étrangers au Kremlin.

 

"Je sais que notre pays a des ennemis endurcis. Ils appartiennent au siècle passé. Ce sont des soviétologues. L'Union Soviétique n'existe plus, mais ils sont toujours là, parce qu'ils n'ont pas d'autre métier", a dit Vladimir Poutine.

 

Ces paroles dures du président sont dictées par sa conviction que la Russie appartient de plein droit au club des riches et qu'elle peut lui donner le caractère démocratique et universel dont le G8 a tellement besoin.



Certes, la Russie ne peut pas se vanter d'avoir le même revenu par habitant que ses partenaires du G8, bien qu'elle affiche des bons rythmes de croissance économique et financière, que son budget et sa balance commerciale soient excédentaires et que sa dette extérieure représente seulement 30% du PIB. La Russie n'a pas encore surmonté sa pauvreté, mais cela lui permet de représenter les intérêts des pays en voie de développement au sein du G8.



Sans la Russie, ce club pourrait se transformer en "un groupe de chats gras" servant les intérêts de ceux que l'on peut appeler le "milliard doré". Moscou comprendra plus facilement les problèmes des pays à l'économie de transition et se dit prêt à expliquer leur position et à défendre leurs intérêts devant ses partenaires du G8. La participation russe au G8 est donc "tout à fait naturelle", estime Vladimir Poutine.



L'objectif principal que se fixe le G8 depuis sa création est de garantir la sécurité globale, a-t-il rappelé. Il est, sans doute, impossible de régler le problème de la sécurité nucléaire derrière le dos d'une grande puissance nucléaire - la Russie. On ne peut donc pas prendre au sérieux ceux qui affirment que la Russie ne doit pas faire partie du G8.



Aucun dirigeant des sept pays partenaires de la Russie ne met en doute sa participation au club. D'autant plus qu'un autre facteur important renforce la Russie en tant que membre indispensable et influent du groupe. Ces derniers temps, la Russie joue un rôle croissant sur le marché des ressources énergétiques.



Moscou compte produire 500.000 tonnes métriques de pétrole par an dans un avenir proche. La prospérité des pays issus de l'URSS, de l'Europe et, en partie, des États-Unis dépend de la distribution de ces volumes de brut.



Le sommet du G8 prévu à Saint-Pétersbourg pour juin prochain portera justement sur les problèmes dont le règlement permettra à la Russie de se mettre en valeur lors de sa présidence et profiter de son expérience unique. Les parties discuteront de la sécurité énergétique mondiale, de la lutte contre les maladies infectieuses et des problèmes de l'éducation.



Cette importance croissante de la Russie, l'affirmation de son identité nationale et l'augmentation de son prestige international irritent les soviétologues occidentaux qui ont fait leur temps. Ils critiquent la nouvelle loi russe sur les ONG tout en oubliant que les lois françaises et américaines sont beaucoup plus strictes. (Essayez de créer une ONG à budget opaque qui reçoit des financements de l'étranger aux États-Unis). Ils accusent Moscou de ne pas respecter les droits de l'homme en Tchétchénie, alors que ces dernières années on assiste à des progrès impressionnants de la démocratie tchétchène: référendum sur la Constitution tchétchène, les élections présidentielle et législatives. Les institutions judiciaires tchétchènes aident de plus en plus activement les forces fédérales à maintenir la stabilité.



Mais ceux qui n'arrivent pas à se débarrasser de la psychologie de confrontation et à renoncer à la lutte idéologique estiment que les succès russes sont une raison de plus pour critiquer Moscou et y mettre des limites. Vladimir Poutine a commenté cette situation par le proverbe "Les chiens aboient et la caravane passe".

 


Sources : RIA NOVOSTI
 
Posté par Adriana Evangelizt
Partager cet article
Repost0
23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 00:37

Poutine emploie la même méthode que les USA, il tisse lui aussi sa toile. Prenez un atlas, regardez où est situé la Turquie... ce pays a des frontières communes avec l'Iran, la Syrie et l'Irak. Parlez du gaz est une chose mais la Turquie est très sollicitée. Porter Gross, le directeur de la CIA et Robert Mueller, le boss du FBI sont déjà venus lui demander son aide dans le cadre de l'attaque de l'Iran. Pour y installer des bases de décollage, par exemple... souvenons-nous que la Turquie avait refusé son aide dans l'attaque de l'Irak, se positionnant ainsi dans l'axe France-Allemagne... or, cette fois, Poutine a aussi demandé à la Turquie de ne pas intervenir dans la prochaine attaque. Il est bien certain qu'en contrepartie, la Russie se montrera gentille et pourquoi pas du gaz ???



La délégation de Gazprom a achevé sa visite en Turquie

 


RIA Novosti. 4 février 2006 - Au cours de la visite de travail qu'elle a effectuée en Turquie la délégation de Gazprom conduite par le président du conseil d'administration de cette société, Alexeï Miller, a envisagé les perspectives de la coopération gazière russo-turque. Il a notamment été question de livraisons de gaz russe et de la construction de grandes capacités de stockage souterraines, a annoncé le département de la presse de Gazprom.

 

Alexeï Miller s'est entretenu avec le ministre turc de l'Energie et des Ressources naturelles, Hilmi Güler. Les parties se sont penchées sur la réalisation de projets concernant le transit de gaz via le territoire turc vers des pays tiers: la Grèce, le sud de l'Italie, Israël et d'autres Etats du Proche-Orient. Elles ont convenu d'étudier les possibilités de créer une entreprises conjointe pour ces projets.

 

Alexeï Miller et Hilmi Güler ont examiné aussi une participation éventuelle de Gazprom au développement de l'infrastructure gazière en Turquie.

 

Des questions ayant trait au pipeline Samsun-Ceyhan ont été examinées. Décision a été prise de constituer un groupe de travail pour approfondir ces questions et de se revoir au printemps.

La partie turque a relevé avec satisfaction que pendant les grands froids qui avaient sévi en Turquie Gazprom avait livré des quantités supplémentaires de gaz pour couvrir la demande accrue, lit-on dans le communiqué de presse.

 

Le 6 décembre 2004 Gazprom et Botas, société turque spécialisée dans le transport des hydrocarbures par pipelines, ont signé un Mémorandum sur le développement de la coopération gazière, notamment dans l'aménagement en Turquie de grands réservoirs de gaz souterrains.

 

Sources : Ria Novosti

 

Posté par Adriana Evangelizt

Partager cet article
Repost0
23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 00:35

En coupant le gaz à l'Ukraine et à la Géorgie, Poutine envoie un signal fort à ceux qui ont démocratisé ces états, à savoir les USA... il n'y a nulle ambiguité dans la conduite de Poutine face aux évènements qui se préparent, lui aussi se prépare...

 

 

 

Coup de froid sur la démocratie

 

 

par K. S. Karoll

 

 

 

4 février 2006 - Gazprom et la compagnie nationale d'électricité russe ont tenu bon face à la plus grande vague de froid endurée depuis un siècle. Malgré les -37 °C enregistrés à Moscou et les -54 °C en Sibérie, les Russes ont été bien chauffés. On ne peut en dire autant des Ukrainiens ou des Géorgiens. De leur propre aveu, les Ukrainiens ont prélevé une partie du gaz destiné à la Pologne, tandis que la Géorgie, victime du sabotage d'un gazoduc en Ossétie du Nord, a été, pendant une semaine, privée de chauffage et d'éclairage. Ce qui a donné lieu à un échange de notes acerbes entre Tbilissi et Moscou...

Mais c'est une autre affaire qui a cette semaine secoué l'opinion russe, avec la découverte d'un prétendu réseau d'espionnage britannique qui aurait grassement subventionné certaines ONG russes. Quatre diplomates anglais auraient été surpris en train de communiquer avec leurs informateurs des ONG à travers une « pierre » bourrée d'appareils électroniques. Les télés ont largement diffusé des images fournies par le FSB, l'ex-KGB, qui a organisé deux conférences de presse pour dénoncer l'ampleur du « complot ». Tandis que Vladimir Poutine s'en offusquait en déclarant : « C'est un argent qui sent mauvais. » Les quatre diplomates britanniques mis en cause n'ont jusqu'à présent pas été arrêtés, ni expulsés. « Si nous les renvoyons, on nous en fera venir d'autres, et nous devrons nous éreinter à les identifier », a plaisanté le président Poutine, dans un style qui rappelle l'époque où lui-même résidait en Allemagne de l'Est comme agent du KGB.

 

Mais au-delà de son caractère un peu rocambolesque, l'« affaire de la pierre » s'inscrit dans une campagne. La Douma vient de promulguer une loi, très controversée en Europe et aux Etats-Unis, qui muselle les ONG, c'est-à-dire souvent les associations de défense des droits de l'homme, en les plaçant sous l'autorité du ministère de la Justice. Et l'Assemblée russe a créé une commission pour vérifier si des partis politiques ou des associations civiles ne bénéficient pas de subsides de l'étranger. Le froid qui sévit à Moscou y marquerait-il aussi l'hiver de la démocratie ?


Sources : LE NOUVEL OBSERVATEUR

 

Posté par Adriana Evangelizt

Partager cet article
Repost0
23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 00:31

Alors encore un article qui nous en apprend un peu plus sur la stratégie énergétique de Poutine sans pour cela aborder le véritable problème. Et pourtant l'auteur souligne bien que le président russe n'est pas quelqu'un qui agit à la légère. Il dit qu'il est clairvoyant et qu'il calcule à l'avance les conséquences de chacune de ses décisions. Nous le pensons aussi. Et croire que Poutine veuille simplement punir l'Ukraine pour se venger de sa "révolution orange" c'est sous-estimer la véritable portée de son geste symbolique. Certes, Poutine n'est pas tomber de la dernière pluie et n'est pas dupe des manigances étatsuniennes dans ses anciens fiefs. Mais sans doute commence-t-il aussi à de moins en moins bien supporter l'ingérence de la politique bushienne non seulement aux alentours de la Russie mais aussi dans le monde. Et c'est bien un des seuls dans le monde occidental à oser braver le gendarme américain.

 

 

 

La stratégie énergétique de Poutine:

 

 Des conséquences jusqu’au Maroc….

 

 

Par Francis GHILES

 

 

Francis Ghilès est membre de l’Institut européen de la Méditerranée (Iemed). Situé en Espagne, l’Iemed est une sorte de think thank qui agit en tant qu’observatoire des politiques méditerranéennes.


Ghilès a été durant de longues années le spécialiste du Maghreb pour le quotidien britannique Financial Times. Il a donné et donne de nombreuses conférences et analyses sur le monde arabe et la Méditerranée

19 janvier 2006 - Vladimir Poutine a la réputation d’être un leader clairvoyant qui, comme tout bon joueur d’échecs, calcule précisément et à l’avance, les conséquences de chacune de ses décisions. Il sait écouter, il sait mesurer l’impact des politiques qu’il mène dans le canevas plus large de la politique internationale. Il souhaite ardemment que la Russie retrouve son rang de grande puissance que lui -et son peuple- pensaient avoir perdu avec l’effondrement de l’ancienne URSS. Ce rang est symbolisé par l’importance des exportations de gaz naturel russe: la Russie demeure, de loin, le plus important fournisseur de gaz étranger aux pays de l’Union européenne, loin devant la Norvège et l’Algérie.

 

Le président russe a rétabli l’ordre en Russie après la gabegie de l’époque de Boris Yeltsine. Certes, ce n’est guère la démocratie à laquelle de nombreux Européens rêvaient, mais un Etat autoritaire qui contrôle les grands groupes économiques et laisse une place restreinte aux libertés individuelles. Les droits de la propriété sont arbitraires, les médias de plus en plus muselés, mais les impôts rentrent et le Trésor ne manque pas de ressources grâce à l’augmentation du prix des hydrocarbures dont le sous-sol russe est très riche.

«Maladresse» apparente

Pourquoi dans ces conditions, alors que son pays s’apprête à prendre la présidence du G8, couper le gaz à l’Ukraine par où il transite et dont dépendent la Hongrie, la Pologne, l’Autriche et les Pays baltes, pour la quasi-totalité de leurs besoins énergétiques, et l’Allemagne, l’Italie et la France pour une part non négligeable des leurs ? Pourquoi cette apparente maladresse dont les conséquences peuvent être si contreproductives ?

 

Il a fait couper les robinets par lesquels transitent 80% du gaz que la Russie exporte aux pays européens. Même si l’intention était de punir l’Ukraine pour quelques jours, Vladimir Poutine a fait prendre conscience, et ce de façon dramatique, aux dirigeants européens de la vulnérabilité de leur source d’approvisionnement principale. La leçon est salutaire et ceux qui veulent diversifier les sources d’approvisionnement en gaz de l’Europe et redonner une place plus grande au nucléaire voient leur position confortée.

 

L’Europe doit ainsi une fière chandelle à Poutine. La question demeure : celui-ci a-t-il agi dans les intérêts de son pays ? Il convient ici de remarquer que l’ancienne URSS -tout comme d’ailleurs le troisième plus grand fournisseur de gaz à l’Europe, l’Algérie- a toujours scrupuleusement respecté ses engagements en matière de livraison de gaz. Etre un fournisseur fiable est essentiel dans le domaine de la sécurité énergétique.

Des résonances dangereuses

Peut-être que Vladimir Poutine s’est laissé emporter par le ressentiment public qu’il manifeste vis-à-vis de la «Révolution Orange» qui, il y a un an, a vu la défaite de son candidat favori à l’élection présidentielle en Ukraine et l’arrivée au pouvoir du leader de l’opposition, Viktor Yushchenko.

 

Nombre de hiérarques du Kremlin ne se déguisaient pas de vouloir «punir» un homme qui ne cache pas le fait de vouloir réduire le pouvoir d’oligarques économiques ukrainiens qui ont partie liée avec la Russie et rapprocher son pays de l’Union européenne.

 

Si Poutine souhaitait influencer le résultat des élections législatives qui se tiendront en Ukraine en mars prochain, il s’est sans doute trompé de tactique. En Russie même, il est possible qu’il retire quelque bénéfice de son action : la fermeture des robinets ayant été montrée à la télévision et l’opinion étant par ailleurs très mal renseignée des enjeux véritables. Ceci peut paraître un triomphe pour la société Gazprom -la société russe exportatrice de gaz- à Moscou, arguant qu’elle souhaitait simplement que l’Ukraine paye le prix «du marché» pour le gaz qu’elle y exporte, mais qu’elle n’avait aucune intention de «punir» ses clients allemands ou français. Mais ce discours sonne faux à Kiev et dans les capitales occidentales.

 

Gazprom avait certes un argument à faire valoir puisque les prix auxquels elle vend son gaz à des clients qui hier faisaient partie intégrante de la défunte URSS étaient très bas. Mais vouloir les quadrupler d’un coup ne fait guère sérieux. Le geste russe était donc éminemment politique et pas commercial !



Pourquoi donc le président russe s’est-il laissé entraîner à mettre à exécution la menace lancée par son conglomérat? Chacun a pensé qu’il y a là de l’irritation face à un pays, autrefois partie de l’URSS, tentant aujourd’hui de mener une politique qui refuse l’étreinte de «l’Ours russe».


Mais y a-t-il des calculs géopolitiques qui serviront à terme les intérêts internationaux de la Russie ? Une même irritation a déjà mené Poutine à utiliser la méthode forte, pour ce qui est de la fourniture de gaz à nombre d’anciens pays qui faisaient partie de l’URSS tels la Géorgie et les Pays baltes, sans parler du Belarus.

 

 

Les vieilles attitudes impériales ont du mal à laisser la place à des attitudes plus dignes d’un Etat moderne qui souhaite jouer son rôle dans le concert des nations.

Maroc: Une occasion ratée mais rattrapable

Peut-être que cette action était calculée. Ce ne serait pas la première fois que le chef d’état russe agit de la sorte. Il sait parfaitement que les sources alternatives de gaz ne sont guère faciles à solliciter : la Norvège et l’Algérie, partenaires fiables, n’ont pas la capacité à remplacer la Russie même s’ils parviennent à augmenter leurs production et exportation de gaz. La Libye fournit l’Italie, les exportations égyptiennes montent en régimes ainsi que celles des Etats du Golfe et des Caraïbes, mais aucun ne peux prétendre remplacer la Russie.



Les Européens sauront-ils faire face au dilemme qui est le leur et prendre des initiatives hardies ? Rien n’est moins sûr.



L’Espagne en tout état de cause doit lancer la construction d’un gazoduc qui amènera le gaz algérien d’Arzew aux côtes du Levante. Elle sait que sa dépendance vis-à-vis de l’Algérie en matière d’énergie ne devrait guère poser de problèmes. Certes, le respect des règles du droit n’est sans doute pas une caractéristique des opérateurs algériens chez eux, mais s’il y a des principes que l’Etat algérien a toujours respectés scrupuleusement, c’est bien le règlement des échéances de la dette extérieure et le respect des engagements pris en matière de fourniture de gaz aux clients étrangers.



C’est pourquoi il est fort dommage que le Maroc n’ait jamais construit de bretelle permettant d’amener le gaz algérien jusqu’aux industries de Casablanca. Cette énergie aurait constitué une source plus propre et moins chère que le pétrole importé du Golfe…

  ___________________

 

Des conséquences en cascade



· Augmentation du poids algérien

Les conséquences de la dispute entre la Russie et l’Ukraine à propos de livraison de gaz ne se sont pas fait attendre : le chancelier allemand, Angela Merkel, a réuni, les lundi 9 et mardi 10 janvier, son gouvernement au château de Genshagen dans le land de Brandebourg près de Berlin pour décider des grandes lignes d’une «stratégie nationale de l’énergie».



Il est possible que le gouvernement allemand décide de proroger la durée de vie des centrales nucléaires existantes et, malgré l’opposition très forte de l’opinion publique allemande, et ce depuis longtemps, a l’idée même de construction de nouvelles centrales nucléaires, et il n’est pas exclu que, dans les années à venir, une telle politique ne voit le jour. Ceux qui sont favorables au nucléaire (27,5% des approvisionnements allemands en énergie, devant le charbon et le gaz naturel) donnent la Finlande, la France, l’Italie, le Royaume Uni, les USA, la Suisse, l’Inde, la Chine et la Russie en exemple.



En effet, la construction de nouvelles centrales nucléaires y est soit à l’étude soit en phase de lancement. En Finlande, premier pays européen à avoir relancé le nucléaire depuis l’accident de Tchernobyl -en Ukraine- en 1986, la construction du cinquième réacteur nucléaire Olkiluoto3 est entamée depuis l’automne dernier, et on parle d’en construire un sixième. En ce pays, 15% de la consommation annuelle d’électricité sont importés, essentiellement de centrales nucléaires russes et de centrales hydrauliques suédoises.



Le gaz naturel représente 11,4% de la consommation énergétique du pays, fourni par Gazprom via un gazoduc unique dont le géant russe contrôle 25% du capital.



En France, le nucléaire représente 75% de l’approvisionnement en électricité, au Royaume-Uni un peu plus du quart.



Une deuxième conséquence de la dispute, inattendue celle-ci, pourrait être d’accélérer la restructuration de l’industrie ukrainienne. Elle est encore aujourd’hui dominée par des secteurs métallurgique et chimique lourds. Ces industries, souvent contrôlées par des clans politiques alliés aux Russes, consomment l’énergie de manière dispendieuse. Une telle restructuration du tissu industriel serait bénéfique pour l’Ukraine à terme et l’aiderait à se rapprocher de l’Union européenne.



Enfin, d’autres fournisseurs de l’Union européenne -en premier lieu la Norvège et l’Algérie- risquent de tirer parti de l’attitude russe. Ils apparaissent à contrario comme des fournisseurs absolument fiables et augmenteront, même à la marge, leurs parts de marché. Pour l’Algérie, ce renforcement de crédibilité de son image sera certainement bienvenu. Même la Libye, l’Egypte, le Golfe et, au-delà, les Caraïbes sauront sans doute profiter des malheurs de l’Ours russe.



Quant à l’Union européenne, elle serait bien avisée d’accélérer la construction de connections entre réseaux de gaz nationaux, d’augmenter le nombre de terminaux pouvant accueillir du gaz naturel liquéfié, d’éviter que, dans tel ou tel pays, une compagnie ait le monopole de l’importation de gaz, en un mot de s’assurer que l’Europe ait un réseau- ce qui n’est pas le cas aujourd’hui- par où le gaz puisse accéder à l’Union et être redistribué de pays à pays en cas de besoin. La sécurité des approvisionnements en énergie de l’Union européenne était un thème cher à Tony Blair, mais il n’avait guère réussi a convaincre ses partenaires d’en discuter sérieusement durant la présidence britannique de l’UE l’an dernier. Sans doute sera-t-il mieux entendu aujourd’hui : mieux vaut tard que jamais.

"Vladimir Poutine a-t-il vraiment commis un impair fermant le robinet du gaz à L’Ukraine? Le président russe a rétabli l’autorité de l’Etat en Russie, après la gabegie de la période Yeltsine. Mais cette action va avoir de nombreuses conséquences, y compris dans l’ouest méditerranéen; voir aussi notre supplément «Le Monde en 2006», disponible actuellement en kiosques"

 

 Sources : L'ECONOMISTE



Posté par Adriana Evangelizt

Partager cet article
Repost0
23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 00:27

Imaginez un peu que l'Inde, la Russie et la Chine s'unissent... ce qui est en bonne voie d'ailleurs. Que représenteraient les USA et l'Europe face à eux ? Figurez-vous que nos idéologues de tous bords, occidentaux bien sûr, pensent à tout cela. Ne nous étonnons point donc de certains attentats qui s'y produisent dans le seul but de déstabiliser ces pays et faire en sorte qu'ils ne s'unissent pas.

 

La diplomatie indienne prône un axe Inde-Russie-Chine

(presse)

 

 

MOSCOU, 29 octobre 2005 - RIA Novosti. L'Inde, la Russie et la Chine doivent coopérer en matière de lutte contre le terrorisme, a déclaré le ministre indien des Affaires étrangères, Natwar Singh, dans une interview publiée samedi dans le quotidien russe Rossiiskaïa Gazeta. "L'Inde, la Russie et la Chine ont intérêt à mener une coopération tripartite en matière de lutte contre le terrorisme, le trafic de drogue et la criminalité transfrontalière", a-t-il dit. "L'appartenance à l'Organisation de coopération de Shanghai confère à nos pays un énorme potentiel pour développer les contacts tripartites, y compris dans les domaines comme le commerce, l'investissement, l'agriculture, l'énergie et les technologies de pointe", a relevé M. Singh.

 

Évoquant les relations russo-indiennes, le ministre les a qualifiées de "partenariat stratégique". "Les rapports politiques entre nos pays sont excellents, car nous comprenons que l'amitié et la coopération correspondent à nos intérêts mutuels et durables", a-t-il souligné.

Dans le même temps, on estime à New Delhi que le chiffre d'affaires des échanges russo-indiens demeure "insuffisant". "La Russie pourrait multiplier ses exportations vers l'Inde, notamment dans le nucléaire civil, les technologies de pointe et la maintenance des équipements", a indiqué le diplomate.

 

La Russie reste pour l'Inde "un important fournisseur de gaz et de pétrole". "Nous espérons que notre coopération énergétique servira d'un appui solide à notre partenariat stratégique", a résumé Natwar Singh.

 

Sources : RIA NOVOSTI

 

Posté par Adriana Evangelizt

Partager cet article
Repost0
23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 00:24

Il est bien évident que la Russie de Poutine n'a pas les mêmes avis sur divers sujets d'actualités. Que ce soit le rapport Mehlis, les propos du président iranien, on pourrait même dire qu'ils sont diamétralement opposés. Et pour cause. Comme nous le répétons, Poutine n'est pas Bush. Il a suffisamment travaillé dans les services secrets pour connaître tous les rouages qui meuvent notre monde et il n'est pas sans savoir l'ingérence de certains pays sis au coeur du Moyen-Orient. Dans les jours qui viennent, il faut donc s'attendre à certains vetos votés par la Russie... leurs dirigeants sont moins aveugles et moins partisans que les nôtres.



Rapport Mehlis: la Russie appelle à ne pas politiser les
choses



MOSCOU, 29 octobre 2005 - RIA Novosti. La Russie s'oppose à la politisation des activités de la commission Mehlis chargée d'enquêter sur le meurtre de l'ex-premier ministre libanais Rafic Hariri, a déclaré samedi le porte-parole de la diplomatie russe, Mikhaïl Kamynine.

 

"Nous espérons que le Conseil de sécurité de l'ONU réagira avec fermeté, mesure et compétence juridique sans chercher à politiser l'enquête menée par la commission Mehlis", a-t-il dit.

 

Le rapport fourni par la commission revêt un caractère provisoire, et il faudra du temps pour éclaircir les questions en suspens, a ajouté le responsable russe.

 

"L'enquête doit être menée dans le cadre du mandat fixé par le Conseil de sécurité, de manière objective et impartiale. Des conclusions précipitées sont susceptibles d'ajouter à la tension qui règne dans la région", a souligné le diplomate.

 

Initiée par les États-Unis, la prochaine session du Conseil de sécurité qui se déroulera le 31 octobre au niveau des ministres des Affaires étrangères sera consacrée à l'analyse du rapport de la commission Mehlis.

 

L'ex-premier ministre libanais Rafic Hariri et 20 autres personnes ont trouvé la mort en février dernier dans l'explosion d'une bombe à Beyrouth. Les enquêteurs ont conclu que l'attentat avait été minutieusement préparé et généreusement financé.

 

En octobre dernier, une commission internationale dirigée par le magistrat allemand Detlev Mehlis a remis son rapport au secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, et aux membres du Conseil de sécurité des Nations unies.

 

Ce rapport pointe du doigt, sans les nommer, plusieurs hauts responsables syriens et libanais et insiste sur la nature politique du meurtre qui n'aurait pu être organisé sans l'aval des services secrets syriens et la complicité de leurs collègues libanais.

 

La Syrie s'est empressée de qualifier le rapport de politiquement engagé et irréaliste.

 


Sources : RIA NOVOSTI

Le président iranien n'avait pas l'intention d'offenser Israël


MOSCOU, 28 octobre - RIA Novosti. Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad n'avait pas l'intention d'offenser Israël, lit-on dans la déclaration publiée vendredi par l'ambassade d'Iran en Russie.

"Monsieur Ahmadinejad n'avait nullement l'intention de tenir des propos violents et d'entrer en conflit", lit-on dans la déclaration.

 

Le président de l'Iran a déclaré à la conférence "Le monde sans le sionisme" qui se tient à Téhéran qu'une nouvelle vague de lutte du peuple palestinien contre le régime sioniste raffermirait le moral de tous les adeptes de l'islam et affranchirait bientôt pour toujours le monde islamique de ce stigmate (Israël)".

 

Il a également rappelé aux participants à la conférence que l'imam Khomeini, fondateur de la République Islamique d'Iran, considérait l'existence de l'Etat d'Israël comme illégitime. "L'imam Khomeini a dit que le régime sioniste devait être rasé de la surface de la terre et que, grâce à Dieu, le monde vivrait bientôt sans les Etats-Unis et sans Israël", a dit Mahmoud Ahmadinejad en citant les paroles du guide de la révolution islamique.

 

Ces propos ont suscité une grande émotion dans le monde entier, le vice-premier ministre d'Israël Shimon Peres s'est prononcé pour l'exclusion de l'Iran de l'ONU.

 

Il est parfaitement clair que les propos tenus par Monsieur Ahmadinejad, président de la République Islamique d'Iran, reflètent la position de principe occupée par l'Iran: la nécessité d'élections libres sur les territoires occupés. La position du gouvernement iranien à l'égard de la Palestine préconise l'instauration d'un pouvoir identique sur tous les territoires", a expliqué l'ambassade d'Iran à Moscou.

 

La déclaration souligne que Mahmoud Ahmadinejad "voit les racines de la crise dans l'injustice et dans l'emploi du principe de deux poids, deux mesures". "L'Iran a présenté depuis longtemps son plan de règlement du problème palestinien prévoyant le retour des réfugiés palestiniens et la tenue d'élections libres. Naturellement, la République Islamique d'Iran estime qu'un régime fondé sur une race déterminée issu d'élections parmi les Juifs, les musulmans et les chrétiens qui vivent sur cette terre serait impossible", lit-on dans le document.

 

L'ambassade estime que "les milieux sionistes ont créé une nouvelle crise dans l'opinion publique", car l'Iran a confirmé dans l'arène mondiale son droit d'utiliser l'énergie atomique à des fins pacifiques".

 

"Nous soutenons la démocratie en Palestine, en Irak, en Afghanistan et dans d'autres pays et nous estimons que l'emploi par l'Occident de la politique des doubles standards dans l'approche des problèmes du Proche-Orient est une raison de plus expliquant l'absence de calme dans cette région", affirme l'ambassade iranienne.

 


Sources : RIA NOVOSTI
 
Posté par Adriana Evangelizt
Partager cet article
Repost0
23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 00:23

Voilà donc l'os dont nous parlions dans notre petit commentaire ICI... Il est bien évident que Poutine s'oppose à toutes sanctions contre l'Iran et il y a à cela diverses raisons. La première étant qu'il se souvient certainement des sanctions contre l'Irak dont on voit aujourd'hui dans quel chaos est entraîné le pays. Des sanctions n'étant qu'une excuse pour ensuite dévaster le pays. Bush et son équipe de malfrats étant les champions en ce qui concerne l'invasion des pays musulmans pour voler les richesses pétrolifères et autres. Poutine est très au fait des visées étatsuniennes. Il ne fait pas le gros dos, lui, comme les Européens qui n'ont aucune honte à suivre Bush et Blair et à faire voter des résolutions tant contre la Syrie que contre l'Iran. On peut certes reprocher à Poutine le dossier "Tchétchène" et nous déplorons bien sa prise de position envers ce pays mais il y a une qualité qu'ils possèdent et que n'ont pas nos dirigeants, c'est sa lucidité vis-à-vis du gouvernement Bush et de sa politique impérialiste.

 

 

Condoleezza Rice n'obtient pas le soutien de Moscou sur l'Iran

 

 



16 octobre 2005 - Condoleezza Rice n'a pas réussi à obtenir le soutien de Moscou à un renvoi du dossier du nucléaire iranien devant le Conseil de sécurité de l'Onu si Téhéran refuse de reprendre les négociations sur ses programmes.

 

La secrétaire d'Etat a effectué une visite surprise à Moscou pour tenter de persuader le président russe Vladimir Poutine de s'engager à soutenir l'idée d'un renvoi devant l'Onu -ce qui pourrait entraîner des sanctions- si l'Iran refuse de négocier, ont dit des diplomates.

 

Mais la Russie se méfie de la menace de sanctions à l'égard d'un pays avec lequel elle entretient des liens commerciaux étroits. Et Poutine a réaffirmé la position russe selon laquelle c'est l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui doit continuer de traiter avec l'Iran.

 

Rice a reconnu que Poutine n'avait pas changé de position et pris acte du fait que la Russie s'était engagée à faire pression sur Téhéran en faveur d'une reprise des discussions.

 

"C'est très bien. C'est ce qu'ils peuvent faire à ce stade. J'espère qu'ils vont réussir", a-t-elle dit aux journalistes après sa rencontre avec Poutine.

 

"Les Russes préfèrent que les négociations et les discussions continuent (...) sans que l'on fixe un calendrier spécifique".

 

MOSCOU S'ABSTIENT

 

Washington et les pays de la "troïka" européennes souhaitent que les 35 membres du Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) transmettent le dossier nucléaire iranien au Conseil de sécurité de l'Onu, habilité à imposer d'éventuelles sanctions au régime des mollahs.

 

Le 24 septembre, l'AIEA a adopté une résolution ouvrant cette possibilité, mais aucune date n'a cependant été fixée.

 

La Russie s'est abstenue lors du vote. Moscou entretient des liens commerciaux étroits avec l'Iran, ce qui lui donne du poids dans les discussions avec Téhéran mais implique aussi qu'elle aurait beaucoup à perdre si des sanctions économiques étaient imposées à la République islamique.

 

"Nous considérons que la situation actuelle nous permet de travailler activement dans le cadre de l'AIEA. Nous ne voyons pas de raisons de transmettre (ce dossier) à d'autres organes", a répété Sergueï Lavrov à l'issue de sa rencontre avec Rice.

 

L'Iran dément vouloir se doter d'une arme nucléaire, comme l'en accusent les Etats-Unis, et assure que son programme ne vise qu'à accroître ses capacités énergétiques civiles.

Le dialogue entre Téhéran et l'Union européenne a été rompu début août après la décision des Iraniens de reprendre les activités de conversion d'uranium à la centrale d'Ispahan.

 

"IMPLIQUER LA RUSSIE"

 

Les Européens demandent que l'Iran mette un terme à ce programme et se conforme à l'accord de Paris de novembre 2004, qui prévoit une suspension des activités nucléaires civiles iraniennes en échange de contreparties technologiques et commerciales.

 

Le déplacement de Rice en Russie a été annoncé tard jeudi soir et intercalé entre les étapes parisienne et londonienne de la diplomate américaine. Cette modification devrait être appréciée à Moscou. Elle illustre aussi la prise de conscience croissante à Washington de la nécessité d'intégrer la Russie dans le dossier iranien.

 

"L'idée est d'ancrer la Russie fermement, de l'impliquer dans le processus et de déterminer à quel stade Moscou soutiendrait un renvoi devant le Conseil", expliquait un diplomate au fait des objectifs de la venue de Rice à Moscou.

 

La France, en position de pointe dans la crise iranienne, évoque pour sa part la nécessité de "poursuivre sur la voie du dialogue (...) en étroite concertation avec la Russie et en pleine transparence avec les Etats-Unis", soulignait vendredi le porte-parole de la présidence française, Jérôme Bonnafont, à l'issue des entretiens entre Jacques Chirac et Condoleezza Rice.

 

La secrétaire d'Etat américaine poursuivra sa tournée diplomatique dimanche à Londres par une rencontre avec le Premier ministre britannique, Tony Blair.

 

Sources : YAHOO

 

Posté par Adriana Evangelizt

Partager cet article
Repost0