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  • : Le blog de SARAH MARKUS
  • : Vladimir Poutine est un homme d'envergure, grand visionnaire pour son pays et le seul chef d'état au monde à ne pas trembler devant les Etats-Unis.
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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 00:07

Et Ahmadinejad dit là une grande Vérité. Notre monde est devenu une foire d'empoigne où ce sont toujours les mêmes qui fomentent les troubles. Là, encore aujourd'hui, plus de 100 morts, des militaires maliens que des hordes barbares -armées par les USA et les sionistes - ont tué. Allez sur le site INFOSYRIE, et vous verrez la photo d'un blindé léger détruit par une roquette ou un obus israélien, dernier cri. Vous pourrez aussi constater le pillage et la ruine des maisons et des hôpitaux par les fanatiques qui se font passer pour des Syriens et imputent à l'armée d'Assad ces crimes et dommages. Il est clair et net que Poutine sait tout cela car il y a beaucoup de Russes en Syrie, et notamment des agents secrets. Voilà pourquoi il bloque les résolutions et il a bien raison.

 

 

 

 

Ahmadinejad accuse les pouvoirs étrangers de causer les problèmes régionaux

 

 

 

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a estimé hier que tous les problèmes régionaux que rencontrent l'Iran, l'Afghanistan et le Pakistan étaient causés par des interférences étrangères, au deuxième et dernier jour d'un sommet tripartite à Islamabad. 

 

« Tous les problèmes viennent de l'extérieur. Dans l’objectif de promouvoir leurs buts et ambitions (ces pouvoirs étrangers) ne veulent pas que nos nations se développent », a déclaré M. Ahmadinejad, sans toutefois préciser qui il visait.

 

Le président iranien s'exprimait lors d'une conférence de presse avec ses homologues afghan Hamid Karzaï et pakistanais Asif Ali Zardari, avec qui il était notamment venu évoquer le processus de paix envisagé pour mettre fin à dix ans de conflit en Afghanistan et la lutte contre le terrorisme.

 

« Nous devons rester ensemble pour avancer et parvenir à nos objectifs », a ajouté M. Ahmadinejad. « Tous ces pouvoirs interfèrent dans la région. Or nous pensons que les problèmes de la région doivent être résolus au niveau de la région », a-t-il souligné.

 

Ce sommet est intervenu dans un contexte de détérioration ces derniers mois des relations entre Washington et Islamabad, son allié-clé dans sa guerre contre le terrorisme depuis fin 2001, et de nouvelles accusations, notamment d'Israël à l'encontre de Téhéran, soupçonné d'être à l'origine d'une récente vague d'attentats ayant visé ses diplomates.

 

Sources Le TempsDZ

 

Posté par Adriana Evangelizt

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 06:12

 Les criminels des deux Castes font avec l'Iran comme ils ont fait avec l'Irak lorsqu'ils ont imposé un embargo qui a tué des dizaines de milliers d'enfants acculés à la famine. Et la France participe à ce crime par l'intermédiaire de Sarkozy. Il peut être fier de ses crimes. Il a sur les mains le sang de plus de 80 000 Libyens et celui des Syriens qui tombent sous les coups de ses mercenaires de l'armée et d'Al Qaïda. Voilà son titre de gloire pour les futures élections qu'il perdra, c'est certain...

 

 

 

Posté par Adriana Evangelizt

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 19:14

A force de jouer avec le feu, on se brûle. C'est ce qu'il va bientôt arriver à ceux qui sèment la tempête et la colère. Le monde entier commence à en avoir marre du régime sioniste dont la propension guerrière atteint des points de non retour. Tant qu'ils ne nous auront pas embarqués dans une guerre planétaire, ils ne seront pas contents.

 

 

 

Israël menace de lancer une guerre contre l'Iran dans quelques mois

 

 

Par Peter Symonds

 

 

Alors même que les Etats-Unis et leurs alliés intensifient les sanctions punitives contre l'Iran, les indices se multiplient qu'Israël menace d'effectuer, dans les mois à venir, des frappes contre les installations nucléaires iraniennes. Alors que le gouvernement Obama a mis Israël en garde contre une action militaire à ce stade, rien n'indique que Washington ait opposé son veto à une telle attaque.

 

Le chroniqueur du WashingtonPost, David Ignatius, a rapporté le 3 février, que le secrétaire à la Défense, Leon Panetta « pense qu'il existe une forte probabilité qu'Israël frappe l'Iran en avril, mai ou juin - avant que l'Iran n'entre dans ce que les Israéliens qualifient de 'zone d'immunité' pour commencer à assembler une bombe nucléaire. »

 

Panetta, qui avait sans doute informé directement ou indirectement Ignatius, a refusé de commenter la rubrique. Mais il n'a pas nié le fond de l'article. Interrogé plus amplement, Panetta a confirmé: « Israël a indiqué vouloir envisager ceci [une frappe], nous avons indiqué nos inquiétudes. »

 

Toute divergence entre les Etats-Unis et Israël est purement d'ordre tactique. Alors que, du moins publiquement, les Etats-Unis réclament plus de temps pour que les sanctions aient de l'effet, Israël insiste en exigeant une action immédiate sous prétexte que l'usine iranienne d'enrichissement d'uranium à Fordo est sur le point d'être achevée et pourrait être imperméable à une attaque. Les deux pays ont à maintes reprises déclaré que « toutes les options étaient sur la table » - donc, y compris une guerre totale - à moins que le régime iranien ne se soumette à leurs demandes.

 

Ignatius a également mentionné que: « La Maison Blanche n'a pas encore précisément décidé de la manière dont les Etats-Unis réagiraient à une attaque israélienne. Le gouvernement semble préférer rester en dehors du conflit à moins que l'Iran ne touche à des biens américains ce qui déclencherait une forte réaction américaine. » Il a aussi remarqué que « les responsables gouvernementaux » ont mis en garde que, « si les centres de population d'Israël venaient à être touchés [en représailles par l'Iran], les Etats-Unis pourraient se sentir obligés de venir à la rescousse d'Israël. »

 

Washington pourrait bien sûr recourir à son énorme influence pour opposer son veto à une attaque d'Israël qui est fortement tributaire des Etats-Unis, diplomatiquement, économiquement et militairement. L'article ne fait aucune référence à cette possibilité. En effet, le gouvernement Obama semble donner un feu vert tacite à Israël pour une attaque illégale, non provoquée contre l'Iran en proférant la menace de sa propre action militaire si l'Iran usait de représailles.

 

Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a réaffirmé jeudi qu'il fallait qu'une action militaire soit entreprise bientôt. « Le programme nucléaire militaire iranien s'approche lentement mais sûrement de la phase finale, » a-t-il dit, en déclarant que si le projet arrivait à la « zone d'immunité » il pourrait être achevé « sans une intervention effective. » Soulignant l'urgence, Barak a prévenu : « Ceux qui disent 'plus tard' pourraient s'apercevoir que plus tard c'est trop tard. »

 

Barak n'a fourni aucune preuve que l'Iran dispose d'un programme nucléaire militaire et encore moins qu'il est en voie d'achèvement. Téhéran a à maintes reprises nié tout projet de construction d'arme nucléaire. Panetta a reconnu dernièrement que le régime iranien n'avait pris aucune décision de construire une bombe nucléaire.

 

Les efforts d'Israël en faveur d'une attaque contre l'Iran sont motivés par d'autres considérations, dont l'une des plus importantes est le maintien d'une supériorité militaire incontestable au Moyen-Orient. Israël, qui dispose de son propre et considérable stock d'armes nucléaires, est déterminé à empêcher l'Iran ou tout autre pays d'avoir même le potentiel de développer un dispositif nucléaire.

 

De plus, comme l'indiquait Ignatius, « les dirigeants israéliens accepteraient, et salueraient même, la perspective d'y aller seuls en manifestant leur détermination au moment où leur sécurité est sapée par le Printemps arabe. » Des sections de l'élite dirigeante veulent plonger la région dans un conflit afin de prouver la puissance militaire israélienne et faire dérailler le mouvement grandissant des travailleurs en faveur des droits démocratiques et de l'égalité sociale, y compris en Israël même.

 

Le gouvernement Obama a des objectifs plus généraux de sauvegarder son hégémonie au Moyen-Orient riche en pétrole et considère le régime iranien comme le principal obstacle aux ambitions américaines. Depuis le début de l'année, les Etats-Unis ont constamment augmenté la pression sur l'Iran au moyen de nouvelles sanctions sévères, un renforcement des forces navales dans le golfe Persique et la prise pour cible des alliés régionaux de Téhéran, notamment le régime syrien du président Bahar al Assad.

 

Une commission du Sénat américain a approuvé jeudi une nouvelle série de sanctions contre l'Iran, et qui est susceptible d'être adoptée par le Congrès. L'ensemble des mesures vise les banques étrangères qui traitent les transactions des compagnies nationales pétrolières et maritimes ainsi que toute entreprise ou individu impliqué dans l'extraction ou le transport d'uranium en Iran. La législation devrait en particulier obliger le gouvernement américain à pénaliser la société Swift, domiciliée en Belgique qui est utilisée par de nombreuses banques pour transférer électroniquement des fonds partout dans le monde, au cas où elle ne bloquerait pas la banque centrale d'Iran et d'autres institutions financières.

 

La confrontation avec l'Iran s'accompagne de ce qu'on ne peut que qualifier de propagande grandissante en faveur de la guerre pour diaboliser le régime iranien et créer un climat politique favorable à la guerre. Tout comme dans les mois précédant l'invasion américaine de l'Irak en 2003, les médias américains et internationaux complaisants sont le mécanisme par lequel est véhiculé un déluge de déformations, de demi-vérités et de mensonges manifestes visant à empoisonner l'opinion publique.

 

Hier, par exemple, le Wall Street Journal a publié un article intitulé, « Les Etats-Unis redoutent des liens entre l'Iran et al Qaïda, » se fondant sur les affirmations d'un responsable américain anonyme selon lesquelles Téhéran serait sur le point de libérer cinq prisonniers d'al Qaïda détenus depuis 2003. En dépit d'un conflit évident entre le régime chiite fondamentaliste à Téhéran et le mouvement al Qaïda sunnite extrémiste, l'article a fait passer pour argent comptant que « certains responsables et experts s'inquiétaient que des conditions puissent être réunies pour un partenariat plus direct. »

 

De même, le « jeu de l'inspection » a débuté. Sur invitation de Téhéran, des inspecteurs de l'ONU se sont rendus cette semaine en Iran pour discuter de ses programmes nucléaires. Au lieu d'accepter l'offre de faire le tour des installations nucléaires, dont l'usine Fordo, l'équipe a exigé d'avoir accès au site militaire de Parchin pour enquêter sur des allégations non fondées relatives au nucléaire. Evidemment, compte tenu des menaces de guerre américaines et israéliennes, Téhéran a refusé. Ce refus a alors été souligné dans les médias américains, ainsi que des affirmations au sujet de « programmes d'armement secrets. » Tout ceci rappelle les exigences sans fin de droit d'accès toujours plus important aux bases militaires irakiennes, aux palais présidentiels et aux installations « secrètes » qui avaient précédé l'invasion militaire.

 

Cette campagne médiatique contribue directement à intensifier les tensions dans le golfe Persique en accentuant le risque de guerre. Si Israël attaque l'Iran, ce ne sera pas juste « une frappe chirurgicale » détruisant les installations nucléaires clé iraniennes. Toute mesure de rétorsions servira de prétexte aux Etats-Unis pour une guerre aérienne massive destinée à détruire l'armée et l'infrastructure du pays. En conséquence, tout conflit renferme un réel danger de se transformer en une guerre régionale qui pourrait impliquer les principales puissances.

 

Sources WSWS

 

Posté par Adriana Evangelizt

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 16:27

 

 

L’Union européenne impose un embargo pétrolier contre l’Iran

 

 

Par Peter Symonds

 

 

 

Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE) qui se sont rencontrés hier à Bruxelles ont imposé des sanctions économiques lourdes de conséquence contre l’Iran, dont un embargo sur le pétrole qui entrera pleinement en vigueur en juillet. L’embargo est un acte de guerre économique qui intensifie le danger d’un glissement vers des hostilités militaires dans le Golfe persique.

 

Les sanctions de l’UE sont de grande envergure et touchent tous les aspects de l’industrie pétrolière iranienne. Les 27 pays membres vont immédiatement cesser de signer tout nouveau contrat pétrolier avec l’Iran et mettre fin d’ici le 1er juillet à ceux existant déjà. L’interdiction couvrira les importations de pétrole brut, de produits pétroliers et pétrochimiques et s’étendront à l’exportation d’équipement et de technologie vers le secteur énergétique iranien, ainsi que de nouveaux investissements dans ce secteur.

 

L’UE a aussi ciblé la Banque centrale d’Iran, en gelant l’essentiel de ses avoirs en Europe. Il y a quelques exceptions restreintes pour permettre ce qui peut être considéré comme du commerce légitime. Les mesures européennes complètent la loi entérinée le 31 décembre par le président Barack Obama et qui prévoie de sanctionner toute entreprise, y compris les groupes étrangers, qui ont des relations d’affaires avec la Banque centrale d’Iran. Ces mesures américaines cherchent à bloquer internationalement toutes les ventes de pétrole iranien de façon à paralyser l’économie du pays.

 

L’année dernière, l’Union européenne avait acheté près d’un quart du pétrole exporté par l’Iran. Plusieurs pays d’Europe méridionale – la Grèce notamment – sont lourdement tributaires d’importations de l’Iran et refusent l’imposition d’un embargo total. Ils ont été mis au pas à l’aide d’une vague promesse de révision d’ici le 1er mai de toute incidence économique néfaste causée par les sanctions.

 

Si l’embargo est appliqué, il aura un effet très grave sur l’économie iranienne qui dépend fortement des exportations pétrolières. Depuis vendredi, la monnaie de l’Iran a perdu 14 pour cent de sa valeur contre le dollar américain, augmentant ainsi les hauts niveaux d’inflation dans le pays.

 

Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a déclaré : pour « écarter l’option militaire qui aurait des conséquences incalculables, » il était donc nécessaire de suivre la voie des sanctions. Il en a appelé à Téhéran d’accepter le dialogue proposé. Le cynisme de ces remarques est souligné par les commentaires du président français, Nicolas Sarkozy, qui a prévenu vendredi dernier que « le temps [était] compté pour éviter une intervention [militaire] en Iran. »

 

Les Etats-Unis, tout comme Israël, ont à maintes reprises clairement fait connaître leur volonté d’attaquer unilatéralement l’Iran sur la base d’affirmations non fondées selon lesquelles le pays se procurait des armes nucléaires. Le régime iranien a insisté en disant n’avoir nullement l’intention de fabriquer une bombe atomique. Le porte-parole iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, a qualifié les sanctions de l’UE d’« injustes » et « vouées à l’échec. »

 

L’UE a proposé des pourparlers mais qui ont un caractère d’ultimatum. La chef de la politique étrangère de l’UE, Catherine Ashton, a déclaré que l’Iran devra « reprendre toutes les idées que nous avons proposées » après les pourparlers précédents ou « apporter ses propres idées. » En d’autres termes, l’Iran doit faire d’importantes concessions avant même que les négociations puissent commencer.

 

En outre, le régime iranien a été témoin de la duplicité américaine et européenne en Libye, ce qui a un puissant effet dissuasif sur la possibilité d'un quelconque compromis. Washington n'avait cherché un rapprochement avec le dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, en 2003 que pour ensuite lancer la guerre menée par l’OTAN en 2011 dans le but d’évincer le régime. Toutes les garanties que les Etats-Unis et les alliés européens offrent à Téhéran lors des pourparlers sont sans valeur.

 

Dans le cadre de ses tentatives de diaboliser l’Iran, les médias américains ont souligné les commentaires du député Mohammad Kossari qui a prévenu que l’Iran fermerait le Détroit d’Hormuz « si les ventes du pétrole iranien sont perturbées. » Les Etats-Unis ont déclaré que toute tentative de bloquer la voie navigable, par laquelle transite un cinquième du pétrole commercialisé dans le monde, serait « franchir le rubicon » entraînant un conflit militaire.

 

Le Pentagone a doublé le nombre de ses porte-avions de groupes de combat à proximité du Golfe persique. Dimanche, un jour avant la réunion de l’Union européenne, le porte-avion USS Abraham Lincoln et son escorte de navires de guerre britanniques et français, ont passé le Détroit d’Hormuz pour pénétrer dans le Golfe persique. Malgré les affirmations qu’il s’agissait d’un « transit de routine », la manoeuvre avait manifestement pour but de menacer l’Iran.

 

Les Etats-Unis ont intensifié sur tous les fronts la pression exercée sur Téhéran. Lundi, le gouvernement Obama a annoncé de nouvelles sanctions contre la troisième banque de l’Iran, la Bank Tejerat, rompant l’un des derniers rares liens du pays avec le système financier international.

 

Les hauts fonctionnaires américains sont engagés dans une campagne mondiale destinée à faire pression sur les gouvernements, les banques et les grands groupes afin de réduire les achats de pétrole et les liens économiques avec l’Iran. Au début de ce mois, le secrétaire américain au Trésor, Tim Geithner, s’est rendu au Japon et en Chine pour mettre en garde les deux pays qu’ils se verraient imposer des sanctions si les achats de pétrole n’étaient pas réduits. Pour souligner la remarque, la Maison Blanche a imposé des sanctions à la société Zhuhai Zhenrong, au motif qu'elle fait des affaires avec l’Iran.

 

La Chine et la Russie se sont toutes deux opposées aux sanctions unilatérales imposées par les Etats-Unis et l’UE en revendiquant leur droit de faire des affaires avec l’Iran. Beijing a déclaré que les sanctions américaines contre Zhubai Zhenrong « n'étaient pas raisonnables » ni conformes à l’esprit des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU sur le programme nucléaire de l’Iran. Le ministre russe des Affaires étrangères a publié hier un communiqué exprimant « regret et alarme » devant les sanctions de l’UE, les qualifiant de « tentative d’étrangler tout un secteur de l’économie iranienne. »

 

En utilisant les programmes nucléaires de l’Iran comme prétexte, les Etats-Unis sont en train d’intensifier leur confrontation avec l’Iran. Comme dans le cas des occupations américaines de l’Irak et de l’Afghanistan, Washington cherche à renforcer, aux dépens de ses rivaux européens et asiatiques son hégémonie dans les régions riches en énergie du Moyen-Orient et d’Asie centrale. Le danger est que les actions irresponsables du gouvernement Obama menées contre l’Iran déclenchent une guerre qui risque d’embraser la région et de se propager à l’échelle internationale.

 

Sources WSWS

 

Posté par Adriana Evangelizt

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 20:40

 

 

 

Moscou aiderait l'Iran en cas de frappes israélo-américaines

 (Nezavissimaïa gazeta)

 

MOSCOU, 15 décembre - RIA Novosti -  La situation géopolitique autour de la Syrie et de l’Iran pousse la Russie à optimiser d’urgence ses forces armées en Transcaucasie, dans la mer Caspienne et dans les régions de la Méditerranée et de la mer Noire, écrit jeudi le quotidien russe Nezavissimaïa gazeta se référant à des sources au ministère de la Défense.

 

Les sources du ministère russe de la Défense déclarent que le Kremlin reçoit des informations sur la préparation d’une attaque d’Israël contre les sites nucléaires de l’Iran avec le soutien des Etats-Unis. L’attaque sera soudaine et lancée très prochainement. La riposte de Téhéran ne devrait pas se faire attendre. Une guerre à part entière pourrait alors se déclencher, dont les conséquences seraient imprévisibles.

Ce problème fait partie des priorités de l’ordre du jour du sommet UE-Russie à Bruxelles jeudi avec la participation du président russe Dmitri Medvedev. La Russie a commencé récemment à exercer une influence diplomatique directe sur l’Europe et la communauté internationale concernant les problèmes d’une éventuelle guerre en Iran, après la publication en novembre par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) d’un rapport sur le programme nucléaire iranien.

Cependant, la préparation de la Russie visant à minimiser les pertes suite aux actions éventuelles contre Téhéran a commencé il y a plus d’un an. A l’heure actuelle, elle est pratiquement terminée. Selon les sources du ministère russe de la Défense, en octobre-novembre 2011, la 102e base militaire en Arménie a été intégralement optimisée. Les unités de la garnison ont été projetées dans la région de Gumri, plus près de la frontière turque. En fait, les attaques éventuelles des troupes américaines contre les sites iraniens sont possibles à partir du territoire de la Turquie.

Un groupe aéronaval de la flotte russe du Nord sous le commandement du croiseur lourd porte-avions Admiral Kouznetsov, qui a l’intention d’entrer dans le port syrien de Tartus, a été envoyé près des côtes méditerranéennes. Les sources du ministère russe de la Défense n’ont pas confirmé, mais n’ont pas non plus réfuté le fait que ce groupe aéronaval était accompagné par des sous-marins nucléaires de la flotte du Nord. Aucune annonce officielle n’a été faite concernant les missions de l’armée et de la flotte si une guerre était déclenchée contre l’Iran.

Les analystes n’excluent pas la participation militaire de la Russie au conflit en Iran. "Dans le pire cas de figure, si Téhéran était menacé par une défaite militaire totale en résistant à l’invasion des forces des Etats-Unis et l’Otan, la Russie lui apporterait son aide militaire. Du moins, technique", prédit le colonel Vladimir Popov, expert militaire.

 

Sources Ria Novosti

 

Posté par Adriana Evangelizt

 

 

 

 

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 11:55

Je pose là un article de 2006 où il est question de certains "détails" importants en ce qui concerne l'attaque de l'Iran qui a été "contenue" par un des deux klans qui se font la guéguerre aux USA. Le Klan néo-conservateur sioniste et le Klan représentant l'Elite nobiliaire anglicane. Ce sont des choses que les gens ignorent mais qui sont réelles et effectives. Le monde est une vaste scène où s'affrontent des "entités" qui poursuivent le même but, au final, l'instauration d'un Nouvel Ordre Mondial, mais dont les Intérêts divergent.

 

Si l'Iran n'a pas encore été bombardée, c'est que diverses personnalités se sont impliqués aux USA pour que cela ne soit pas. Mais on voit aussi que Poutine a pris ses précautions ainsi que la Chine.

 

Il ne faut pas oublier non plus qu'en 2007, il a signé un pacte de non-agression avec l'Iran et d'autres pays riverains de sa frontière Sud-Ouest. Il n'a pas fait cela à la légère. Mais les colonialistes n'ont pas l'air d'en tenir compte. Ils pensent sans doute que Poutine n'osera pas contrecarrer leur Plan visant à faire avec la Syrie comme avec la Libye. En cela, ils se trompent grandement...

Rapport des services de renseignement américains relatif à l’Iran
Importance et contexte

La publication du rapport NIE (National Intelligence Estimate) relatif à l’Iran est une partie du combat larvé qui sévit au sein de l’établissement politique des Etats-Unis. Par cette publication des seize services de renseignement américains, qui a surpris nombre de personnes, la fraction non belliqueuse des forces armées et des services de renseignement a prévenu une attaque prochaine contre l’Iran. Le rapport constate que l’Iran n’a plus réalisé de programme nucléaire militaire depuis 2003 au plus tard. Selon un diplomate de haut rang accrédité auprès de l’UE, ces déclarations «incroyables» des services de renseignement américains ne sont pas encore digérées, mais sont perçues en partie, alors que les contours du reste sont visibles. Ce qui suit est une appréciation provisoire.

 
La publication a eu lieu alors que des problèmes cardiaques clouaient une fois de plus le vice-président Cheney sur un lit d’hôpital. Dans la coulisse, un combat acharné a opposé les «réalistes» et le noyau  néo-consevateur qui, avec le Likoud, a effectué une escalade belliqueuse, espérant profiter d’un nouvel ordre au Proche-Orient.

Quels sont les protagonistes américains?

Parmi les auteurs figurent des membres de l’Iraq Study Group qui gravitent autour de l’ancien ministre des affaires étrangères, James Baker, et du père de l’actuel président, George Bush. Ce sont non pas des apôtres du droit des gens, mais des hommes de pouvoir, non fixés sur une idéologie néo-conservatrice à la Strauss, donc plutôt pragmatiques et dépourvus de liens amicaux avec Tel-Aviv.

 
Robert Gates, ministre de la défense, en fait partie. L’ancien deuxième homme de la CIA – qui était par exemple à Genève le jour de l’assassinat de Barschel – était secrétaire de l’Iraq Study Group et a remplacé Donald Rumsfeld après son éviction par le groupe Baker. Y participe aussi l’amiral William J. Fallon, qui dirige actuellement l’US-Central Command, couvrant le Proche et le Moyen-Orient, l’Irak et l’Afghanistan. Il avait annoncé que lui et son état-major se retireraient si on leur commandait d’entrer en guerre ­contre l’Iran. Le général d’aviation Michael V. Hayden, directeur actuel de la CIA, fait aussi partie de ceux qui veulent à tout prix empêcher une guerre contre l’Iran.

Accepter les accords secrets avec l’Iran et la Russie

Selon des sources russes dignes de foi, Gates, ministre de la défense des Etats-Unis, a rencontré à Katar Mahmud Ahmadinejad, président de l’Iran, lors de la récente conférence des chefs d’Etat du Golfe. Un traité de non-agression aurait été signé entre les gardes de la révolution et les forces armées des Etats-Unis. Fait intéressant, les va-t-en-guerre américains avaient taxé ces dernières semaines les gardes iraniennes de la révolution, formation militaire complétant l’armée régulière, d’«organisation terroriste».

 


Quelques heures seulement après la conclusion de cet accord secret, le Pentagone et la CIA auraient transmis aux médias le rapport NIE sur le programme nucléaire iranien, considéré jusqu’alors comme «top secret», le vice-amiral John Michael McConnell, directeur de «National Intelligence», ayant déclaré lors de sa comparution récente devant le Sénat que les conclusions ne seraient pas rendues publiques.

  


Et le spécialiste français de stratégie François Heisbourg de constater que l’option militaire était non seulement radiée de l’ordre du jour, mais jetée par la fenêtre.

  


Fidèle à sa rhétorique, le président iranien a parlé d’un «tir politique à bout portant» contre la fraction belliciste des Etats-Unis.

 
Constatant que «l’Iran n’a pas l’intention de se forger des armes nucléaires», les ser­vices de renseignement entravent tous les efforts de la propagande israélo-américaine. En 2003, des informations inventées par des services de renseignement avaient précipité le monde dans la guerre d’Irak. On se souvient des mensonges du ministre des ­affaires étrangères des Etats-Unis, Powell, devant le Conseil de sécurité à propos des armes de destruction massive et des laboratoires biologiques sur camion de Saddam. Contrit, il a parlé ultérieurement de la plus grande faute de sa carrière. Les auteurs du rapport NIE ont donc prévenu une nouvelle instrumentalisation de leurs services.

Aucun arrêt de l’alarme, profiter de la pause nucléaire

Si la publication n’arrête pas le signal d’alarme, elle permet au monde de respirer encore.
Ni la situation économique ni la situation militaire ne tolèrent de nouvelle guerre. Le temps d’arrêt pourrait durer environ un an et ne portera ses fruits que si les néo-conservateurs sont contenus  et que le droit international public se confirme comme cadre des relations entre pays.

Créer de concert une situation empêchant la guerre

La situation des Etats-Unis est lamentable. En Irak, l’évolution désespérée est maquillée. La troupe menace de se soulever, le matériel est usé. Les Britanniques de Basorah se sont retirés dans une citadelle de véhicules à l’aérodrome; à Bagdad, les Américains ont tant soudoyé les chefs de clans que ceux-ci ne savent pas où acheter assez d’armes qu’ils utiliseraient ultérieurement contre leurs donateurs.


En Afghanistan aussi – où les troupes de l’OTAN mènent leurs premiers combats au sol – elles contrôlent de moins en moins la situation. Les Afghans font ce qu’ils ont toujours fait lors d’un envahissement de leur pays: ils se battent et ils le font bien. Il est bon que la Suisse ait retiré récemment les officiers qui s’y trouvaient dans le cadre de l’Isaf, leur action «ne conduisant plus à la paix, mais  se transformant de plus en plus en combats imposant la paix». Le Pakistan, corridor assurant le ravitaillement de l’OTAN, est ­proche de l’insurrection. S’il se ferme, l’OTAN est quasiment prise au piège. Un pont aérien permettrait-il aux Etats-Unis de se procurer assez de ravitaillement ? A Stalingrad, Göring avait trop promis à Hitler.

La Russie, la Chine et la SCO

Les Russes ont souvent insisté – en dernier lieu lors de la visite historique de Poutine à Téhéran – sur le droit inaliénable de l’Iran, en vertu du droit international, à l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire. Poutine n’a pas non plus laissé de doute sur le fait que l’expansion de l’OTAN dans les anciens satel­lites du Pacte de Varsovie ne serait pas tolérée, tout comme le stationnement d’armes anti-­missiles en Pologne et en République tchèque ainsi que l’indépendance du Kosovo conformément au plan Atthisari.

 

La Russie a joué des muscles de manière impressionnante. La flotte a pris de nouveau position dans l’Atlantique et la Méditerranée, où un point de soutien a été bâti dans le port syrien de Tartous. La reprise des vols de patrouille des bombardiers atomiques dans toutes les régions du monde – suspendus depuis 1992 – a constitué aussi un signal: depuis le mois d’août, 70 vols de longue distance ont eu lieu, trois jets de bombes atomiques d’exercice ayant lieu par trajet, soit 217 au total.

 


L’équipage d’un porte-avions des Etats-Unis a pris une douche froide lors de son survol récent par plusieurs de ces bombardiers russes de longue distance. Les Russes ont eu le toupet d’envoyer immédiatement une photo du survol au télécopieur de la cabine de commandement du porte-avions avec la remarque narquoise que «si nous interprétons bien la présence des poules effrayées massées sur votre pont, notre survol vous a surpris

 

L’embarras s’est encore accru lorsque deux sous-marins chinois ultra-silencieux sont apparus, à la mi-octobre, au milieu du groupement de combat du porte-avions américain USS «Kitty Hawk», à distance de torpille du porte-avions. L’escadre se livrait à des exercices au sud du Japon. Les porte-­avions figurent parmi les objets les mieux protégés sur et sous l’eau, par bouclier aérien et navires de sécurité. Les Américains ébahis n’avaient pas décelé l’approche silencieuse de ces sous-marins. Or il s’agissait de la deuxième alarme chinoise. En janvier déjà, les Chinois avaient fait sortir un de leurs satellites de son orbite, défiant ainsi la suprématie américaine dans l’espace.


Il semble que Russes et Chinois ont une avance technique et peuvent surprendre leurs adversaires. Comme les Iraniens ont également mis en service des sous-marins particulièrement silencieux, la réception ­d’images d’un porte-avions américain envoyé par le fond paraît proche. Dès lors, on comprend pourquoi la fraction américaine non belliqueuse veut empêcher une guerre d’éclater.

Incapacité des Etats-Unis de vendre complètement leur crise hypothécaire à l’Asie et à l’Europe

S’y ajoute le désastre économique que connaissent les Etats-Unis: déficit de l’Etat, endettement de la population et crise hypothécaire s’accroissant à un rythme vertigineux. Selon le banquier Raymond Baer, «nous ne sommes pas encore arrivés au milieu du film.» Heureusement que la crise a éclaté avant que les banques des Etats-Unis aient vendu à des banques asiatiques et euro­péennes tous les prêts hypothécaires pourvus d’un triple A des agences de notation américaines, mais totalement dépourvus de valeur. Tel aurait été le plan stratégique sournois. Une partie des pertes reste donc dans la haute finance américaine et le plan d’après lequel «ce sont nos prêts hypothécaires, mais votre problème» a échoué partiellement.


Autour du monde, divers pays, gouvernements et groupements se sont unis pour signaler aux Américains qu’une guerre contre l’Iran serait le début d’une guerre mondiale. Aux Etats-Unis, les milieux pragmatiques ont visiblement compris qu’ils subiraient de tels revers que la guerre ne constituait pas d’option pour le moment.

Circonspection frappante

Le groupe Baker-Gates avait mis au courant  les principaux acteurs que sont la Russie et l’Iran de la publication du rapport. (Celui-ci contient des informations qui s’étendent jusqu’au 31 octobre). Quand Poutine a visité ­Téhéran, à la mi-octobre, il aurait fait une proposition importante lors d’un entretien avec l’Ayatollah Ali Khamenei. Ali ­Larijani, le négociateur en chef de l’époque sur les questions atomiques, a déclaré que Poutine avait remis une proposition spéciale qui n’a pas été traitée publiquement. Pour empêcher cette visite, la nouvelle selon laquelle un commando de tueurs attendait Poutine à Téhéran a fait le tour du globe. Il ne peut pas encore être prouvé que l’entourage de Cheney a tenté d’empêcher le messager de remettre son message. L’aspect psychologique de l’opération était en tous cas frappant. Tout aussi notables ont été l’offre faite par Gates aux Russes de s’entretenir à propos du bouclier anti-missiles et le séjour officieux  de généraux russes de haut rang aux Etats-Unis, qui a eu lieu au début de décembre. Par ailleurs, on a appris hier  qu’une conférence sur ce thème devait se tenir en février à Bucarest. Le changement du fusil d’épaule prend forme.

Retenue russe

On constatera aussi avec intérêt que la Russie a réagi très modérément au rapport NIE et ne s’est pas livrée à des sarcasmes ni n’a triomphé. On laisse les Américains résoudre eux-mêmes leurs problèmes internes. Poutine s’est borné à communiquer que «les autorités iraniennes étaient priées de coopérer honnêtement et sans réserves avec l’AIEA afin que tout ce qui intéresse celle-ci à Vienne soit transparent.» Il a ainsi signalé doucement qui devait prendre maintenant la direction.

Revalorisation de Moscou

Parmi les conventions annexes pourrait figurer que la conférence d’Annapolis sur le ­Proche-Orient se poursuivra en janvier à Moscou, à l’inclusion de la question syrienne et libanaise. Moscou devient leader à pro-pos du Proche-Orient. Finalement, la question de la Géorgie pourrait aussi être réglée. Par avance, les Etats-Unis avaient retiré leur protection de leur marionnette antérieure. Il faudra observer l’évolution relative à d’autres problèmes, tel celui de l’Ukraine.

Et les alliés en Europe et à Tel-Aviv?

Aussi peu avertis officiellement que les Européens et les Chinois, les Israéliens ont été surpris et consternés. En raison du rapport NIE, Condoleezza Rice a dû passer toute une nuit à téléphoner au ministre des affaires étran­gères chinois en rage. Punition par privation de sommeil.

Des ombres à l’horizon?

Cette estimation provisoire doit être contrôlée et actualisée par l’observation de l’évolution future. Un champ d’observations sera nécessaire. Les Etats-Unis, où les restes des néo-conservateurs et l’AIPAC, lobby israélien à Washington, ont déclenché la contreattaque. Bolton, ambassadeur près l’ONU déposé, veut partir en guerre contre les services de renseignement et contre ceux qui considèrent le monde autrement que le président et s’y tiennent. Rumsfeld, Libby, Cheney, Wolfowitz et Perle sont encore là. Il faut mettre la pause à profit.

 

Sources :  HORIZONS ET DEBATS

 

Posté par Adriana Evangelizt

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 15:17

Mais bien évidemment, nul ne peut être dupe des manigances américano-sionistes dans les manipulations et complots. Ils ne sont bons qu'à ça. Il faut qu'ils s'infiltrent partout pour semer le désordre et le chaos. Ces individus n'aiment pas l'Harmonie. Voir des pays en paix ou heureux, ça les dérange.

 

 

 

 

 

Implication USA dans la terrorisme:

 

l'Iran dévoile certains documents

 

 

 

MOSCOU, 5 novembre - RIA Novosti

 

Saïd Jalili, secrétaire du Conseil suprême iranien de la sécurité nationale, a dévoilé vendredi à Téhéran certains documents attestant l'implication des Etats-Unis dans des activités terroristes en Iran, a rapporté samedi l'agence iranienne Fars.

 

M.Jalili a fait ces révélations lors d'une cérémonie consacrée au 32e anniversaire de la prise de l'ambassade américaine à Téhéran lors de la révolution islamique de 1979, en réponse aux accusations récemment lancées par les Etats-Unis contre l'Iran.

 

Les autorités américaines affirment depuis début octobre que Téhéran a fomenté une conspiration criminelle visant à assassiner l'ambassadeur saoudien à Washington, Adel Al-Jubeir. Samedi, Téhéran a de nouveau rejeté ces accusations dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, selon l'agence Fars. Fin octobre, l'Iran a exigé des excuses officielles des Etats-Unis.

 

Le vice-président de la commission parlementaire iranienne pour la sécurité nationale et la politique étrangère Mohammad Esmayeel Kosari et l'ambassadeur de l'Iran au Liban Qazanfar Roknabadi ont aussi confirmé vendredi à l'agence Fars que l'Iran était en possession d'une centaine de documents démontrant l'implication directe des Etats-Unis dans les activités terroristes au Proche-Orient. Le 2 novembre dernier, le guide spirituel iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a menacé de publier le dossier anti-américain.

 

Sources :Ria Novosti

 

Posté par Adriana Evangelizt

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 17:34

 Nous ne sommes pas certains, comme l'affirme Thierry Meyssan, que Medvedev et Poutine soient en mauvais termes. Il s'agit plutôt d'une question de stratégie. En tout cas, pour la livraison d'armes à l'Iran, Medvedev s'est conformé à la résolution 1929 et l'a bien suspendue. Mais les armes n'avaient-elles pas été livrées avant ? Ou bien les plans ? Car il est bien étrange que l'Iran possède quatre missiles S-300 et qu'il soit en train de construire des armes similaires. Et comment les construit-on si l'on n'a pas le modèle ou le plan du modèle ?

 

 

 

 

A Moscou et sur la scène internationale,

 

M. Poutine marque des points

 

 

 

 

Dans le contexte de guerre des chefs qui fait rage à Moscou, plusieurs décisions manifestent un avantage du Premier ministre Vladimir Poutine sur son « ami de trente ans » et désormais rival, le président Dmitry Medvedev.

 

>>>  M. Poutine est parvenu à faire capoter l’accord conclu entre les présidents russe et français pour l’achat de Mistral. Dès l’annonce par le président Nicolas Sarkozy de ce contrat, nous avions indiqué dans ces colonnes que M. Poutine suspectait la mise en place d’un système de commissions et rétro-commissions entre les deux hommes, et qu’il tentait de le faire échouer. En définitive, un appel d’offre vient d’être lancé qui annule les promesses de M. Medvedev. Et sachant que les Mistral ne sont pas du tout adaptés aux besoins de la marine russe, l’issue de la procédure ne fait aucun doute si elle se déroule normalement. L’appel d’offre devrait, selon toute vraisemblance, être gagné par OSK, la société d’Etat présidée par Igor Sechin, l’adjoint de Vladimir Poutine.

 

>>>  Après le vote de la résolution 1929 par le Conseil de sécurité, la plus grande cacophonie s’était installée à Moscou, les hommes de M. Poutine annonçant que ce texte ne remettait pas en cause la livraison de missiles S300 à l’Iran, tandis que ceux de M. Medvedev affirmaient le contraire. En définitive, le président avait officiellement tranché dans le sens de l’embargo le plus strict et déclaré le dossier clos. Or, le 20 août, —alors que la presse du Proche-Orient annonce que des éléments des S300 ont été acheminés en secret—, le ministre de la Défense, Anatoli Serdioukov, a contredit le président et déclaré qu’« aucune décision concrète n’a été prise ».

 

>>>  Avec des années de retard, la Russie a mis en marche aujourd’hui la centrale électrique nucléaire de Bushehr (Iran), alors même que les Etats-Unis, le Canada et l’Union européenne ont déployé des efforts considérables pour l’en dissuader. Le président Medvedev s’était rallié à la position atlantiste (embargo sur tous les approvisionnements énergétiques), tandis que le Premier ministre Poutine soutenait ouvertement l’ambition iranienne d’indépendance énergétique. Le ministre des Affaires étrangères Sergey Lavrov s’est même fendu d’un communiqué provocateur présentant le démarrage de la centrale comme une mesure de confiance de l’Iran envers la communauté internationale.

 

Sources Réseau Voltaire

 

Posté par Adriana Evangelizt

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 16:37

Robert Baer, ancien agent de la CIA et défenseur intelligent de l’Empire états-unien, multiplie les critiques sur la gestion US du dossier proche-oriental. Dans un entretien accordé à l’agence IPS, il livre sa vision de l’affrontement qui oppose Washington et Téhéran, et du rôle de Tel-Aviv dans les perceptions déformées de cette région.

 

 

 

Robert Baer : « Les autorités militaires US opposent un veto

 

à toute guerre contre l’Iran »

 

 

par Omid Memarian

 

 

 

 

 

IPS : Certains analystes pensent que l’attaque israélienne contre le Hamas à Gaza, deux ans après la guerre des Trente-Quatre jours entre Israël et le Hezbollah, s’inscrit dans un plan plus vaste qui aboutira à une offensive armée contre les installations nucléaires de l’Iran ? Israël en prend-il vraiment le chemin ?

 

Robert Baer : [1] Non. Je pense qu’il y a un veto des autorités militaires contre toute attaque contre l’Iran [2]. C’est tout simplement impossible.

 

IPS : Pourquoi donc est-ce impossible ?

 

Robert Baer : Eh bien, c’est impossible ne serait-ce que parce que nous savons qu’il y aurait des représailles iraniennes dans le Golfe (arabo-persique). S’il était attaqué, l’Iran ne se contenterait pas de répliquer très localement comme le fait le Hamas. L’Iran répondrait au niveau international. Il n’a d’ailleurs pas le choix : c’est en cela que consiste sa puissance de dissuasion. Dès lors qu’il est question de l’Iran, nous marchons sur des œufs, et nous avons des tas de leçons à assimiler.

 

Si vous étudiez le site ouèbe des GRI [Gardiens de la Révolution Iranienne], vous prendrez connaissances des leçons qu’ils ont retenues de la guerre Iran-Irak. Ce fut une guerre d’usure, le genre de guerre qui ne se termine pour ainsi dire jamais. Ce genre de guerre, vous ne pouvez pas la gagner, en particulier pas contre les Etats-Unis. Alors ils ont mis au point un autre moyen stratégique, alternatif et asymétrique, redoutablement efficace : la guérilla.

 

Je ne sais pas si vous le savez, mais les forts en thème, en Iran, sont entrés dans les Pasdaran [les Gardiens de la Révolution], sans être pour cela nécessairement des fanatiques. Dans un certain sens, ce sont essentiellement des nationalistes. A ce que j’en ai vu, ces gens, chez les Pasdaran, au niveau opérationnel, sont probablement les penseurs politiques et les commandos de guérilla les plus capables et les plus intelligents au Moyen-Orient, Israël et Jordanie inclus. Ils savaient et ils savent exactement ce qu’ils faisaient et font. De plus, il est évident qu’ils ne rentrent dans aucune des cases de la vie politique iranienne.

 

IPS : L’éventualité d’une attaque israélienne limitée contre les installations nucléaires iraniennes est-elle également exclue ? En particulier lorsqu’on sait, grâce à un article du New York Times, qu’en 2008, les dirigeants israéliens ont demandé au Président Bush de procéder à une telle attaque, ce que le président américain a, toutefois, refusé ?

 

Robert Baer : C’est totalement hors de question. Même Bush l’avait compris ! Le New York Times voit juste, quand il écrit que si Bush a mis son veto à toute attaque israélienne, c’est pour la simple et bonne raison qu’il existe, au Moyen-Orient, un équilibre des forces entre les Etats-Unis et l’Iran, et que cet équilibre est vraiment, comment dire ?... équilibré ! Je précise : bien entendu, pas en termes de nombres de tanks projetables par voie aérienne ou en sous-marins, mais bien en matière de monopole de la violence. Là, il y a égalité.

 

Cela ne fait aucun doute qu’il y a égalité. Nous pourrions bombarder Téhéran, certes. Et puis après ? Après : rien. Cela équivaudrait au bombardement d’un complexe de l’Onu par Israël à Gaza. Qu’est-ce que cela apporte aux Israéliens ? Rien. Oui, ils ont pu le détruire, le compound de l’Onu, mais qu’est-ce que cela leur a apporté ? Le Hamas est toujours là.

 

Vous pouvez bombarder toutes les bases militaires iraniennes durant deux semaines, mais l’Iran sera toujours là ; et il aura toujours la capacité de projeter sa puissance, de projeter sa volonté et sans doute même de ressortir encore plus fort qu’avant de ce type de conflit. Et puis, pour l’Iran, la puissance militaire est tellement bon marché que le prix du pétrole lui importe peu, pour la simple et bonne raison que le fait d’armer le Hezbollah ou de soutenir le Hamas à Damas ne lui coûte pratiquement rien. Vous voyez, même si le prix du pétrole chutait jusqu’à 10 dollars le baril, l’Iran pourrait sans aucun problème se payer ce type de défense.

 

IPS : Obama ne cesse de mentionner sa volonté de parler avec les dirigeants iraniens et sa volonté d’apporter un changement à la politique étrangère des Etats-Unis. Jusqu’à quel point la nomination de Dennis Ross en tant que principal conseiller en matière de politique iranienne peut-il contribuer à la réalisation de ses promesses ? [3]

 

Robert Baer : En ce qui concerne Dennis Ross, le point important, c’est que les Israéliens sont à l’aise avec lui. Si un dialogue avec l’Iran s’instaure, les Israéliens savent qu’il ne les trahira point. Je veux dire qu’ils ont eu des années et des années pour mettre ce type à l’épreuve. Il est juif, il a toujours été franc avec les Israéliens, il a accompagné leurs projets, y compris les plus fous. Si un dialogue s’ouvre entre les Etats-Unis et l’Iran, les Israéliens savent qu’ils n’auront pas de mauvaise surprise. Si Obama avait recruté un homme totalement neuf, quelque professeur de Harvard que les Israéliens ne connaîtraient pas, ils l’auraient immédiatement ostracisé et mis au congélateur, et il y aurait eu d’énormes contrecoups, d’ordre politique.

 

IPS : Quand on connaît les positions de Ross sur certaines questions au Moyen-Orient et en particulier sur l’Iran, ces dix dernières années, comment Obama pourrait-il adopter une politique étrangère nouvelle dans cette région du monde ?

 

Robert Baer : Bon. Obama a besoin du soutien du parti démocrate pour faire passer ces choses sur le plan politique, et c’est la raison pour laquelle il a fait appel à des gens tels que Dennis Ross et Dennis Blair [4], le Directeur du Renseignement National, tout simplement parce qu’il a besoin de ce soutien politique. Il ne peut pas recruter des gens qui n’auraient pas fait leurs preuves et les laisser affronter le parti démocrate. En effet, s’il y a une ouverture américaine en direction de l’Iran, cela se fera avec une certaine connivence d’Israël, sans doute silencieuse, tout simplement parce que les Israéliens ne pourront rien faire d’autre que l’accepter.

 

Dans la vie politique américaine, vous ne pouvez rien faire au Moyen-Orient sans le feu vert de Tel Aviv, tout au moins à un certain niveau. C’est totalement impossible. Je veux dire : je ne vois pas d’autre cas, dans l’Histoire, ou un pays (de plus, une superpuissance) qui soit aussi pieds et poings liés vis-à-vis d’un pays aussi minuscule qu’Israël ! Non, je n’en vois aucun. Je ne peux même pas y songer.

 

IPS : Et pourquoi est-ce ainsi ?

 

Robert Baer : Voyez New York City. Prenez tous les plus grands journaux. Ils ont un agenda sioniste. C’est une évidence. Je ne suis pas juif. Moi (du point de vue religieux), je ne suis rien du tout, d’ailleurs. Je ne suis pas intéressé par les Israéliens. Et je ne suis pas antisémite non plus. C’est simplement une donnée de fait. J’ai proposé à mon éditeur d’écrire un nouvel ouvrage, sur Israël. Il m’a dit : « Vous feriez mieux de laisser tomber ». Personne ne peut dire la vérité, au sujet d’Israël. Personne. Le seul endroit au monde où vous pouvez dire la vérité sur Israël, c’est en Israël. Là-bas, en Israël, les gens vous raconteront des choses que vous n’entendrez jamais aux Etats-Unis.

 

IPS : Quel genre de choses ?

 

Robert Baer : Par exemple, pourquoi les gens qui vivent à Gaza sont-ils tellement malheureux ? Eh bien, si vous deviez vivre toute votre vie en prison, vous, vous seriez heureux ? Voilà le genre de chose que vous ne lirez jamais dans le New York Times. Ouvrez le New York Times : c’est quasiment un prolongement d’Israël.

 

IPS : Quel est l’impact du conflit à Gaza sur le devenir des relations irano-israéliennes et des relations irano-américaines ? Les dernières attaques israéliennes ont-elles totalement détruit le Hamas ?

 

Robert Baer : Bien sûr que non ; c’est totalement impossible. Le Hamas, c’est un concept, c’est une idéologie. Le Hamas n’est pas une organisation. Oui, c’est ça : le Hamas, c’est une idée, et à moins que les Israéliens n’entrent à Gaza et ne forcent un million et demi de personnes à fuir en Egypte, ils ne contrôleront jamais la bande de Gaza. Ils peuvent faire une opération terrestre, massacrer tous les dirigeants et jeter dix mille personnes en prison : le Hamas n’en ressortira qu’encore plus puissant. Les grands perdants, dans l’histoire, ce sera les gens du Fatah.

 

IPS : Quelles sont les principales caractéristiques du comportement militaire et politique du Hamas et du Hezbollah ?

 

Robert Baer : Les deux ont redéfini le concept de l’inscription de la guerre à l’intérieur d’une géographie donnée. Le fait que le Hezbollah se soit installé dans des souterrains, ou qu’il utilise des fibres optiques pour ses communications démontre une combinaison entre une énorme sophistication et une stratégie guerrière quasi primitive. Je veux dire : quelle armée, au monde, utilise-t-elle des fibres optiques, mis à part le Hezbollah ? Il est totalement impossible d’intercepter des communications par fibre optique, c’est imparable.

 

Regardez [le leader du Hezbollah Hassan] Nasrallah : il a totalement redéfini la politique islamique, du simple fait qu’il a conclu une alliance avec des chrétiens. Ben Laden, lui, les chrétiens, il veut les occire. Si je voulais symboliser l’opposition totale entre eux, je ne retiendrais que cela : Nasrallah considère, quant à lui, que les chrétiens sont ses alliés.

 

Propos recueillis par Omid Memarian pour Ipsnews.net. Notes du Réseau Voltaire.

 

 

[1] Ancien agent de la CIA, Robert Baer a été considéré comme l’un des meilleurs agents de terrain au Proche-Orient. Depuis son départ de l’Agence, il a publié de nombreux livres à succès, dont La Chute de la CIA - Les mémoires d’un guerrier de l’ombre sur les fronts de l’islamisme, Gallimard, collection « Folio documents », Paris, 2002. et Or noir et Maison-Blanche - Comment l’Amérique a vendu son âme pour le pétrole saoudien, Gallimard, collection « Folio documents », Paris, 2002. Ces ouvrages ont inspiré le film Syriana. M. Baer fait partie des nombreux experts US qui contestent la version bushienne des attentats du 11-Septembre.

 

 

[2] Le Réseau Voltaire a été le premier média à analyser le revirement de Washington face à l’Iran. Voir « Washington décrète un an de trêve globale », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 3 décembre 2007. « Pourquoi McConnell a-t-il publié le rapport sur l’Iran ? », Horizons et débats, 17 décembre 2007.

 

[3] Dennis Ross a longtemps été l’alter ego de Paul Wolfowitz. Il a mené une brillante carrière au Pentagone, puis au département d’État. Il a co-fondé le Washington Institute for Near East Policy (WINEP), le think tank du lobby pro-Israélien aux États-Unis (AIPAC). Il est aujourd’hui conseiller spécial de la secrétaire d’État Hillary Clinton pour les questions proche-orientales, mais devrait prochainement rejoindre le Conseil de sécurité nationale à la Maison-Blanche comme conseiller du président pour l’Iran.

 

[4] L’amiral Dennis Blair a notamment été directeur associé de la CIA pour le soutien militaires aux opérations, puis chef du Pacific Command. Considéré comme un possible chef d’état-major interarmes, il avait été écarté par Donald Rumsfeld, principalement en raison de son amitié personnelle avec les Clinton. Obama en a fait le directeur du Renseignement national malgré la désapprobation affiché de John McCain pour les républicains.

 

Sources Réseau Voltaire

 

Posté par Adriana Evangelizt

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25 septembre 2010 6 25 /09 /septembre /2010 02:24

 

 

Des sanctions sans mesure ni limite ?

 

 

Par Dmitri Kossyrev, RIA Novosti, New York

 

 

 

C'est unanime, ce fut une excellente réunion. C'est ainsi que le ministre des Affaires étrangères français Bernard Kouchner s'est exprimé à l'issue de la réunion du ‘’G-6’’ (E3+3) consacré à l'Iran qui s'est tenue au siège de l'UE près de l'ONU à New York.

 

Le ‘’G-6’’ comprend la Russie, les Etats-Unis, la Chine, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne. Son succès, soyons francs, est minime : depuis 2003 le ‘’G-6’’ tente d'obliger l'Iran à stopper ses travaux d'enrichissement de l'uranium et d'établir avec Téhéran un dialogue sur les questions nucléaires. Depuis 2009 le ‘’G-6’’ mène un dialogue de sourd, l'Iran n'a aucune envie d'avoir affaire avec lui. Les dernières sanctions du 9 juin 2010 du Conseil de sécurité de l'ONU n'ont rien apporté. Néanmoins, le ‘’G-6’’ s'est tout de même réuni et poursuivra son travail.

 

Il convient de prendre en compte que le débat entre les pays-leaders concernant l'Iran est complexe et il ne faut pas confondre le Conseil de sécurité de l'ONU avec le ‘’G-6’’. Néanmoins, un problème existentiel a été abordé à cette rencontre à New York. Il concerne les accords et les désaccords avec Moscou quant aux sanctions.

 

Rappelons que le 9 juin, le Conseil de sécurité a adopté des sanctions plutôt bien pensées, portant exclusivement sur le programme nucléaire iranien. Ce fut le résultat de compromis sans précédent à ce sujet entre les États-Unis, les Européens et la Russie, la Chine et d'autres pays-membres du Conseil de sécurité. Malgré cela la résolution a failli ne pas être adoptée : beaucoup de membres n'étaient pas d'accord. À l'époque, la diplomatie russe avait averti les États-Unis et l'UE : il ne faut pas utiliser de nouvau les sanctions équilibrées de l'ONU comme prétexte pour imposer ses propres sanctions unilatérales bien plus strictes qui toucheraient les intérêts économiques et sociaux de la population dans son ensemble. Sinon, à quoi bon parvenir à des accords au sein de l'ONU?

 

Cependant, les États-Unis et l'UE, malgré les avertissements, l'ont tout de même fait en interdisant à leurs compagnies d'investir dans le gaz et le pétrole iraniens. Autrement dit, dans le secteur clé du pays.

 

Apparaît ainsi une situation complexe et délicate. Les experts ont avancé l'hypothèse suivante : la diplomatie russe avait averti les Américains et les Européens, et ceux-ci l'ayant ignoré, il devrait s'agir des dernières sanctions adoptées avec la participation de la Russie. Et, par conséquent, au sein de l'ONU.

 

À ma question de savoir si les sanctions seraient oui ou non les dernières, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, en sortant de la réunion du ‘’G-6’’, a répondu de la manière suivante : vous fantasmez sur l'avenir alors qu'on devrait mettre en application les décisions actuelles.

 

Disons que la position est compréhensible. Il est clair également que Moscou ne cache absolument pas son mécontentement des sanctions ‘’ supplémentaires ‘’. Voici quelques déclarations de Lavrov faites la veille à l'ONU : ‘’ … il existe depuis longtemps un consensus sur la nécessité de respecter les limites humanitaires des sanctions, de prévenir leur impact négatif sur la population civile et le développement socio-économique... En même temps nous nous devons d'exprimer notre préoccupation particulière quant à la pratique persistante de mesures coercitives unilatérales, appliquées volontairement pas certains pays... en dehors des dispositions prévues par la Charte de l'ONU et les décisions du Conseil de sécurité. Nous sommes convaincus que ce genre de pratiques… doit cesser ‘’.

 

Est-ce une confrontation? L'époque actuelle est quelque peu différente. Aujourd'hui, la coopération fragile mais qui s'accroît entre les acteurs clés de la politique internationale, Russie, États-Unis, Chine et Union Européenne, est une valeur indépendante. Et dans l'ensemble, cette valeur n'est pas moindre que l'amélioration de la coopération avec l'Iran sur les questions nucléaires. Pour cette raison, la situation actuelle autour de ce problème (y compris à la réunion du ‘’G-6’’ à New York) relève de tentatives délicates d'établir un équilibre.

Par exemple, précisément maintenant, alors que les chefs d'État et les ministres des Affaires étrangères se sont réunis à l'ONU pour une réunion annuelle, le président russe Dmitri Medvedev a signé un décret imposant des sanctions contre l'Iran. Rappelons que le décret présidentiel interdit la vente à l'Iran des systèmes de missiles antiaériens S-300 ( il existait auparavant beaucoup de confusions à ce sujet), des blindés, des chasseurs, des hélicoptères et des navires. Cela concerne également leur transit via le territoire russe, ce qui pourrait avoir une importance cruciale pour certains pays. Il est également interdit d'effectuer des transactions financières avec les Iraniens qui auraient un rapport avec l'activité nucléaire de l'Iran. L'interdiction touche également l'entrée ou le transit via le territoire russe des Iraniens travaillant dans le secteur nucléaire.

 

Mais on remarque facilement que le décret présidentiel correspond exactement aux décisions du 9 juin du Conseil de sécurité de l'ONU, obligatoires pour tous et pour lesquelles la Russie avait voté. Moscou ne tente pas, cependant, d'étouffer les pêcheurs et les pétroliers iraniens. C'est loin d'être le cas des sanctions supplémentaires appliquées par l'UE et les États-Unis.

C'est en fait toujours la même phrase qui revient au sujet de la situation avec l'Iran : rétablir les négociations entre Téhéran et le ‘’G-6’’. Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l'ONU, qui a rencontré le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, en a également parlé. Philip Crowley, le représentant officiel du Département d'État des États-Unis, invite à la même démarche (‘’ comprendre à quel stade nous nous trouvons actuellement en termes de nos efforts pour établir un dialogue constructif avec l'Iran ‘’). On voudrait croire que tout se terminera par le rétablissement des négociations.

 

Sources Ria Novosti

 

Posté par Adriana Evangelizt

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